Volbeat ou le début d’une grande histoire d’amour entre de charismatiques Danois et une Licorne aux tendances gothiques que rien ne prédisposait au « Elvis Metal »… Et pourtant ! Impossible de ne pas succomber à la voix de crooner de Michael Poulsen et à ce mélange si bien trouvé de metal puissant et de mélodies sorties tout droit de l’époque du King et de Johnny Cash…  Si j’avais eu le coup de foudre pour leur précédent opus Rock The Rebel-Metal The Devil, j’écoutais donc ce troisième album avec prudence, me demandant s’il leur serait possible de rivaliser avec les bombes qu’étaient (et que sont encore) Radio Girl, Mr & Mrs Ness ou encore A Moment Forever. J’avoue que la première écoute de Guitar Gangsters & Cadillac Blood a été assez mitigée. Je trouvais les titres moins accrocheurs mais me doutais tout de même que l’album dévoilerait ses charmes au fur et à mesure d’écoutes régulières et attentives. Et ce fut effectivement le cas ! Au fil du temps, je découvrais un album bien plus riche, plus travaillé que le précédent, mais finalement tout aussi accrocheur. Les ambiances y sont plus variées, plus approfondies et révèlent un soin particulier accordé aux arrangements, lesquels étaient totalement absents auparavant. Les riffs sont moins uniformes que précédemment, ils sont plus modulés et s’adaptent vraiment à l’univers de chaque morceau. A titre d’illustration, comparez donc les riffs de Wild Rover Of Hell et de Still Couting : ça n’a rien à voir, pourtant à chaque fois ça colle parfaitement au titre et on reconnaît de suite la griffe de Volbeat. Toujours au niveau des guitares, un réel effort a été fait pour étayer les mélodies. Du coup, celles-ci ont perdu leur statut de point faible et sont devenues une véritable force pour le groupe. Elles ont pris de l’importance et se révèlent essentielles dans l’instauration des ambiances, comme en témoignent des titres comme Light A Way, A Broken Man And The Dawn ou le single tellement bon, Maybelenne I Hofteholder. Puisant aussi bien dans un metal classique et puissant que dans l’univers country des années 50/60, elles subliment à la perfection le mélange des deux genres et font partie intégrante de ce qui donne au groupe son identité. Autre point fort du groupe : sa batterie ! En effet, Jon se déchaîne derrière ses fûts pour nous offrir des rythmes carrés mais plein de feeling et enrichit le metal du groupe grâce à son jeu puissant et varié.  Bon il est EVIDENT que je ne peux passer outre Michael Poulsen, le charismatique leader de Volbeat ! L’incroyable chanteur-guitariste se révèle au meilleur de sa forme et magnifie Guitar Gangsters… de bout en bout. Ses lignes de voix sont plus travaillées et bien plus variées qu’auparavant et son timbre est plus efficace que jamais ! Il vous prend aux tripes sur les ballades (Light A Way, Maybelenne I Hofteholder) et vous entraîne tout aussi efficacement dans un rythme groovy et endiablé sur des titres comme Hallelujah Goat, Back To Prom ou bien sur le morceau éponyme. Un pur régal du début à la fin !  BREF, pour moi, Guitar Gangsters & Cadillac Blood sera sûrement l’album de l’année ! Il allie à la perfection toutes les qualités qu’on peut attendre d’un bon album : originalité, efficacité, émotions, superbe voix, musique terrible… Que demander de plus, sérieusement ?? Moi je ne dis qu’une chose : VOLBEAT I LOVE YOU !!!! (l)(l)(l) Excellente écoute !  ~ La Dame à la Licorne ~