Les Prodiges Finlandais de La scène Heavy/Black, reviennent après "Something Wild", l’album qui les a révélés au monde. Avec ce Hatebreeder, C.O.B fait très fort, les mélodies sont beaucoup plus présentes que sur Something Wild", l’ambiance sombre est encore omniprésente, quant a l’agressivité caractéristique sur leur ancien opus n’a pas disparue, et surtout les musiciens ont fait d’énormes progrès, les claviers sont beaucoup plus mis en avant, et les 2 solistes s’en donnent a cœur joie,on reconnait également la jeu tout en distorsion de Laiho, bref, tous les éléments nécessaire pour la création d’un album de qualité sont présents, rajoutez a ceci, la doigté d’Alexi Laiho, et cet album devient incontournable. En effet le sieur Laiho, nous en met plein les oreilles, les mélodies sonnent comme des solos, et reviennent encore et encore, pour que notre esprit soit hanté, par ces quelques accords exécutés à la perfection. Les Solos Claviers/Guitares quant a eux, sont d’énormes prouesses techniques.

L’album commence sur ces quelques mots "From Now On We Are Ennemies, You & I", et c’est du gros son qui déboule, le premier morceau "Warheart" est un très bon morceau, ultra speed, qui ouvre formidablement cet opus, sans dévoiler pour autant toutes les merveilles dont il recèle, Ensuite, l’énorme "Silent Night, Bodom Night" qui est probablement l’un des meilleurs morceau de Children Of Bodom, c’est le genre de morceau inoubliable, ou la mélodie et l’agressivité sont en osmose, les trois principales caractéristiques du Metal sont : Agressivité, Mélodie, et Technique, ce morceau en est l’image parfaite. "Hatebreeder", le morceau éponyme, n’échappe pas à la règle, énorme tout a fait à l’image de l’album dont il fait partie. Et Tout de suite après, LE morceau de l’album, "Bed Of Razors", petite mélodie au clavier, enchaînement sur la même mélodie mais a la guitare, mélodie puissance et rythme effréné, sont les maîtres mots de Children Of Bodom, ce morceau est un pur joyau, malheureusement sous estimé par le groupe lors de ces concerts. Ensuite arrive "Towards Dead End", reconnaissable parmi tant d’autres, ce morceau est lui aussi une bombe, Laiho nous montre jusqu’ou va son génie, avec ce morceau énorme (4minutes54), ce morceau est un peu différent des autres de l’album, les accords utilisés ne sont pas les mêmes, il sonne différemment, mais nous n’allons pas nous en plaindre !!!!c'est au tour de "Black Widow" de nous en mettre plein la vue, l’intro de ce morceau nous prépare à un morceau plus calme. Que nenni!!! Vous ne croyez quand même pas que le tempo allait se ralentir ? Encore un morceau typiquement dans le style Bodomien, et carrément génial. Arrive ensuite "Wrath Within", dont l’intro "couine" plus que tout les autres morceau de l’album, un morceau un peu en dessous des autres certes, mais néanmoins très bon, c’est peut être le seul défaut que je trouve à cet album. Beaucoup de groupes ont la merveilleuse idée, de composer un morceau qui se nomme comme le groupe lui-même, C.O.B, n’échappe pas à la règle, ce "Children Of Bodom" est un des morceau pilier de l’album, et prend toute son ampleur en live, bref une pure bombe, qui s’achève et qui laisse place, au coup de grâce, j’ai nommé... "Downfall", qui commence l’air de rien avec une petite mélodie au clavier (tiens ça me rappelle Bed of Razors), ensuite Laiho débarque, et là, frissons garantis, le morceau commence réellement, c’est encore un morceau de premier choix, qui d’ailleurs avait fait sensation lors de sa sortie en mini-cd, bref difficile de décrire ce morceau, écoutez le, vous comprendrez de vous-même.

Et c'est sur ce morceau que ce Formidable Hatebreeder se termine, cet album marque l’apogée de Children Of Bodom et par là de la scène Heavy/Black. L’artwork quant à lui n’est pas très original, on y voit la faucheuse (comme d’habitude) sur un fond vert, et on distingue derrière un lac, probablement le Lac Bodom. Aujourd’hui encore (Hatebreeder date de 1999) on imagine difficilement comment un album de ce style de musique pourrait rivaliser avec Hatebreeder.