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J’ai rendez-vous en cet après-midi de septembre avec les deux guitaristes de Helloween, Michael Weikath et Sascha Gerstner, au Hard Rock Café de Paris. Après une écoute de leur nouvel album, Gambling with the Devil, Michael le caustique et son acolyte le sympathique Sascha entrent en scène, le temps pour moi d’appuyer sur la touche REC de mon enregistreur…


-Comment s’est déroulé l’enregistrement de Gambling with the Devil ?

-Michael Weikath : En fait, notre management nous avait prévenus depuis un moment qu’il ne fallait pas que l’on compte sur beaucoup de temps libre après la fin de la dernière tournée, car nous étions selon eux dans une bonne période. Il nous fallait sortir rapidement un nouvel album. Dans les faits, il y a eu un ou deux mois entre la fin de la tournée et le début de l’enregistrement de Gambling with the Devil.


-Que signifie le titre de votre album?

- Sascha Gerstner : Nous en sommes arrivés à ce titre lors d’une discussion avec Markus (Grosskopf, le bassiste) et Andi (Deris, le chanteur) lors de la dernière tournée. Nous étions accoudés au bar d’un hôtel et nous nous demandions ce que nous allions bien pouvoir faire après un album ayant aussi bien marché que Keeper of the Seven Keys - The Legacy. Andi a commencé à parler de casinos et de paris. Après avoir parlé et parlé, nous en sommes arrivés à la conclusion que la vie de tous les jours revient à parier avec le diable. Quand tu ouvres la porte de chez toi et que tu sors dans la rue, c’est un pari avec le diable, parce que tu ne peux pas savoir si tu vas te faire renverser par un bus ou…

-(le coupant) MW : Et tu ne peux pas connaître à l’avance le résultat de tes actes. Nous sommes tous condamnés à parier avec le diable. Tu peux ne pas savoir si tu est en train de faire les choses comme il faut, mais au final tout va bien et tu as gagné le pari. Ou bien tu sais exactement que quelque chose que tu fais est mal, mais tu le fais quand même parce que c’est tellement fun. Tu élimines un concurrent, ou, en termes de business, tu ruines l’entreprise de quelqu’un et tu lui prends toutes ses actions, et tu deviens LE gars important. Mais par la suite tu peux avoir des remords qui vont te rendre malade, et dans ce cas tu as perdu le pari. Ou encore tu fais quelque chose de bien et tout le monde pense que tu crains parce que tu es tellement chiant, mais tu as fait ce qu’il fallait ! On ne peut jamais savoir ce qui va se passer.


-Cette idée de pari peut être rattachée à votre album précédent : vous avez pris des risques en vous attaquant à la suite d’un mythe tel que Keeper of the Seven Keys

-SG : Nous ne comprenons pas vraiment pourquoi tout le monde a ce mot « risque » à la bouche. Nous n’avons jamais eu l’impression de prendre des risques, nous sentions simplement que c’était le bon moment pour le faire…


-Comptez-vous refaire un nouveau Keeper of the Seven Keys un jour, ou la page est-elle définitivement tournée ?

-MW : Nous sommes parvenus à faire exactement ce que nous voulions sur cet album: garder la qualité de The Legacy tout en apportant quelque chose de neuf. Nous voulions aussi prouver que le nouveau line-up était capable de faire des choses modernes, et autre chose que Keeper of the Seven Keys, tout en gardant la marque de fabrique de Helloween. Notre manager nous a félicités, car c’est exactement ce qu’il voulait que nous fassions.


-Vous vouliez faire quelque chose de moderne, mais n’était-ce pas le problème de The Dark Ride? A l’époque, vous vous étiez plaints d’être poussés à faire quelque chose de beaucoup trop éloigné de ce que vous aviez l’habitude de faire. Avez-vous trouvé un compromis pour Gambling with the Devil ?

-MW : Nous avons un management différent aujourd’hui et je n’ai rien à redire sur nos influences sur cet album. Nous sommes quelque part dans la même situation, c’est vrai, mais le résultat est tellement meilleur !

-SG : En fait nous avons joué naturellement, nous ne nous sommes pas forcés à écrire des morceaux qui sonneraient de telle ou telle façon. Nous avons simplement écrit beaucoup de morceaux, et même trop pour un seul album. Ensuite nous avons rassemblé les chansons qui allaient le mieux ensemble. Au final, il y a des riffs très heavy, le puissant jeu de Dani ([b]Löble, le batteur, nldr) et toutes ces influences qui font le son de Helloween. Nous n’avons jamais eu l’intention de faire un album ‘evil’, pas plus qu’un album drôle ou quoi que ce soit d’autre.

-MW : A propos des riffs : je les trouve bien meilleurs que par exemple la grande majorité de ceux de The Dark Ride, dont je me suis tant plaint à l’époque. N’importe quel gamin de 15 ans pouvait les jouer ! Sur Gambling with the Devil, c’est vraiment différent, je ne peux rien dire de mal à propos de cet album. Nous avons ici une meilleure approche de Helloween tentant de sonner moderne, tout en gardant sa marque de fabrique.


-Qu’en est-il de ces morceaux qui n’ont pas été retenus sur l’album ?

-SG : Nous avions trop de matériel et quelques chansons ne correspondaient pas à la ligne directrice de l’album. Cela s’est produit parce que nous nous contentons de jouer de la musique et d’écrire des morceaux sans nous conditionner au préalable.

-MW : En fait, la plupart des gars de Bottom Row Management étaient également impliqués. Nous avons tenu compte de leurs remarques, de leurs préférences, qui n’étaient pas si éloignées que ça de ce que nous - le groupe - ressentions. Quelques morceaux seulement, qui ont été enregistrés ou qui auraient pu être enregistrés, ne collaient pas au reste. Si nous ne les avions pas écartés, nous nous serions à nouveau retrouvés avec un double-album, et nous aurions au final plus détruit qu’amélioré l’ensemble. Un de mes morceaux est passé à la trappe mais cela ne m’attriste pas dans la mesure où il était assez ennuyeux en comparaison au reste du cd. Il est bon en soi, mais il valait mieux qu’il ne soit pas sur l’album.

-SG : Mais ce qu’il y a de drôle est que nous ne savons jamais vraiment quoi répondre aux gens qui nous questionnent sur de telles décisions parce que nous ne réfléchissons pas à ce genre de choses, nous faisons de la musique et rien d’autre. Nous avons un producteur qui garde un œil sur tout parce que nous sommes tous très faignants, tout le temps en retard… Nous ne nous réunissons pas à la maison pour réfléchir à la création de quelque chose, nous sommes seulement de stupides musiciens qui jouent de leur instrument ! Nous avons un management qui coordonne le tout et Charlie Bauerfeind, qui est un producteur génial. Il est toujours à l’heure et toujours très correct, pas comme nous…

-MW : C’est Charlie qui a déterminé le tracklist de l’album. Il a tout d’abord demandé à Andi ce qu’il en pensait, puis il l’a présenté au management, qui n’a rien changé. Ensuite j’ai écouté les morceaux dans cet ordre, et j’ai dit que c’était impec’. Donc au final c’était la décision de Charlie.


-Avez-vous l’intention de les publier sous une quelconque forme ?

-MW : Absolument, en tant que faces B ou en tant que pistes bonus. Je pense que nous allons publier plus ou moins tout ce qui a été laissé de côté à un moment ou à un autre. L’un des morceaux de Sascha pourrait fort bien figurer sur un prochain album, nous verrons cela en temps voulu. Je ne prête pas beaucoup d’importance au fait que le mien soit sur le prochain album ou qu’il sorte sous forme de bonus, tant que tout le monde peut l’entendre. La seule chose triste est lorsque tu jettes un morceau à la poubelle et que personne ne pourra jamais l’entendre, je n’aime vraiment pas ça. Le tracklist d’un album est important d’un point de vue commercial : si tu veux vendre quelques exemplaires, si tu veux améliorer ton quotidien et pourquoi pas tenter de te rapprocher des Metallica et des Judas Priest, alors tu n’as pas intérêt à te ramener avec un tracklist merdique.


-Y a-t-il des chansons ‘joyeuses’ sur votre album, dans la veine de Mr. Torture ou de Mrs. God ?

-MW : Oui, Can do it. En fait, ce morceau est particulièrement positif, presque trop positif. Il y en avait un autre qui me gavait vraiment, en fait c’était justement le morceau de moi qui avait été écarté, parce qu’après coup je n’aimais plus du tout les paroles. Il était trop tard pour les changer puisque Andi l’avait déjà chanté. Sinon, il y a Dreambound aussi, en quelque sorte.


-Biff Byford, le chanteur de Saxon, apparaît sur l’intro de l’album. Pourriez-vous nous parler de cette collaboration ?

-SG : Nous avons eu cette idée parce que Biff était déjà apparu en tant que narrateur sur un EP que nous avons sorti il y a des années de cela. Malheureusement, la personne qui avait ce rôle sur Keeper of the Seven Keys - The Legacy a été atteinte d’un cancer, c’est pourquoi nous avons du chercher quelqu’un d’autre. Charlie travaille beaucoup avec Saxon donc il avait le numéro de téléphone de Biff, que nous avons pu facilement embêter avec notre stupide intro.


-Helloween a rarement été aussi stable qu’aujourd’hui : le même line-up enregistrant avec le même producteur dans le même studio…

-MW : Nous avons simplement envie de rester liés à Charlie pour le moment parce qu’il est tellement bon, je n’ai nulle envie de travailler avec un autre producteur pour le moment. Tout va pour le mieux, nous sommes tous habitués les uns aux autres... Il peut toujours y avoir des problèmes de contrat, dans ce cas le management nous dirait : « Allez vous faire foutre, vous voulez trop d’argent ! » et le producteur : « Allez vous faire foutre, vous ne voulez pas me donner assez d’argent ! ». C’est quelque chose qui peut toujours arriver, mais au jour d’aujourd’hui nous voulons travailler avec Charlie du mieux que nous le pouvons.

-SG : Il y a quand même eu quelques changements par rapport au dernier album: le producteur nous a demandés, à Michael et à moi, de réenregistrer des parties de guitare en Allemagne. Nous avions à notre disposition un serveur sur lequel nous chargions nos fichiers. Et puis la plus grosse partie de l’écriture s’est faite par Internet. Michael et moi avons écrit les paroles ensemble via Skype.

-MW : Et puis nous n’avons pas répété pour cet album, pas du tout. Nous avions procédé de même avec The Dark Ride et avec Metal Jukebox, et nous savions que nous pouvions le faire. Nous pouvions avoir une sorte de garantie que ça allait marcher, mais en même temps ça revenait encore une fois à parier avec le diable… C’était assez risqué mais nous le sentions bien. Et puis ça nous a permis de gagner beaucoup de temps, car comme nous l’avons dit tout à l’heure, nous n’avions qu’un mois ou deux pour nous préparer après la tournée. Nous aurions pu nous enfermer dans une pièce et répéter pendant deux ou trois mois, mais cela aurait coûté plus de temps et d’argent. A vrai dire, nous avions aussi envie d’avoir un minimum de vie privée !


-Vous allez jouer lors de votre prochaine tournée avec Kai Hansen et Gamma Ray. Comment envisagez -vous la perspective de rejouer avec lui ?

-MW : « Gambling with the Hansen… » Nous avons déjà joué ensemble lors de deux dates, et il n’est rien arrivé de grave, tout est même allé très bien et nous nous sommes bien amusés. L’idée de tourner avec Gamma Ray provient au départ de certains forums sur Internet, et a déjà été évoquée par Kai lui-même. Nous sommes donc tous très impatients de voir ce que cela va donner, naturellement, comme tout le monde. Les fans l’ont réclamée, donc la voici. Comme Kai Hansen l’a dit dans une interview pour le magazine japonais Burn!, nous voulons tous que nos fans apprécient la tournée, s’amusent et écoutent les deux groupes. C’est tout. Il n’y a pas de rancœur ou quoi que ce soit entre nous, ça a été monté par les medias, même si nous avons mis un certain temps à le comprendre.


-Parlons maintenant de vos setlists. Lors de la dernière tournée, vous avez joué certains titres de The Dark Ride comme Mr. Torture ou If I Could Fly, mais aucun de Better Than Raw… Et pourquoi avoir cessé de jouer Perfect Gentleman ?

-SG : Eh bien tout d’abord c’est très difficile pour un groupe qui a déjà une longue discographie de rassembler une setlist pour un concert, parce que si tu voulais jouer tous les titres que les fans réclament, tu en as bien pour quatre heures de scène ! C’est très difficile de choisir les bons morceaux. Parfois nous allons répéter et l’un d’entre nous dit simplement : « Hé Mr. Torture serait génial en live ! », et voilà. C’est pareil dans tous les groupes. Et puis certains morceaux sont difficiles, par exemple il est très dur de jouer Perfect Gentleman après Halloween. Nous avons beaucoup de concerts à jouer, et il faut garder notre chanteur en bonne forme.

-MW : Oui, un morceau comme Perfect Gentleman détruit les cordes vocales à force de le hurler si haut perché tous les soirs. Nous allons avoir encore plus de concerts que sur la tournée précédente, qui était déjà intense. Si tu joues des morceaux à 300 BPM à la batterie et que tu fais subir des chansons à la Perfect Gentleman à Andi, tu détruis d’ores et déjà deux membres du groupe ! Ce n’est pas une bonne chose parce qu’après tu es obligé d’annuler des concerts, donc il faut se débrouiller pour survivre à ces tournées. Il faut toujours avoir une sorte de garantie que tu seras capable de jouer ce morceau sans que le chanteur soit malade trois jours plus tard et que tu doives annuler des dates…

-(le coupant) SG : Il faut savoir qu’annuler une date coûte beaucoup d’argent, c’est vraiment très très cher…

-MW : Au moins 30 000 euros.

-SG : C’est pourquoi Andi n’est parfois pas disponible pour des conférences de presse ou des séances de dédicaces : il ne veut pas attraper de saleté.

-MW : Parfois nous avons des séances de dédicaces dans des endroits aussi charmants que Saint Pétersbourg en plein milieu de l’hiver. Tu as du voir ça dans notre DVD ! (rires) Dans ces cas-là il vaut mieux effectivement qu’Andi reste à l’hôtel. Et encore, c’est pareil si l’un des membres du groupe attrape quelque chose et le transmet au chanteur : tu es bon pour annuler une semaine entière de concerts, et c’est tellement triste… (il fait mine de pleurer) … et cher ! (rires)


-Avez-vous des setlists différentes dépendant du pays où vous jouez?

-SG : Non, parce que nous sommes fondamentalement faignants. Nous ne modifions pas nos setlists à cause de cela et parce qu’une fois que nous avons trouvé une setlist qui marche, elle marchera partout. Bien sûr, nous pourrions changer tous les soirs, mais ça n’aurait pas beaucoup de sens…

-MW : C’est une dose supplémentaire de stress aussi, ça apporte une sorte de chaos, alors que l’être humain préfère rester dans ses habitudes, dans une sorte de boucle. Et parfois tu joues n’importe comment : par exemple, lors de notre dernier passage à Saint Pétersbourg, j’avais abominablement mal au crâne et j’ai joué de la merde du début à la fin du concert, j’avais déjà pris deux aspirines et je n’avais pas envie d’en prendre une troisième. Ça arrive. Donc si tu te mets à modifier la setlist… Bien sûr, au début tu peux essayer des variantes pour l’optimiser, mais une fois que nous avons trouvé la setlist optimale pour une tournée donnée, nous sommes très heureux de pouvoir la reproduire tous les soirs. C’est beaucoup plus simple. Ça arrive de faire des erreurs, parfois tu peux même jouer un solo dans le mauvais morceau (rires de Sascha), ou alors jouer une note trop haut… C’est tellement dur d’être une rock star ! (rires)


-Question pour Sascha : comment adaptes-tu les anciens soli de Kai Hansen et de Roland Grapow ?

-SG : C’est difficile parce que certains soli sont parfois extrêmement originaux. J’ai grandi en faisant des reprises, et j’ai joué quelques années dans un groupe de reprises. Parfois tu tombes donc sur des morceaux contenant des soli très originaux, et tu es obligé de les jouer comme ils sont. C’est le cas avec des vieux morceaux de Helloween : il n’y a par exemple qu’une seule et unique façon de jouer I Want Out. Bien sûr, parfois tu peux essayer d’apporter ta propre personnalité…


-Que pensez-vous du téléchargement par Internet?

-MW : Je pense que télécharger gratuitement est une mauvaise action. J’ai dit dans une interview passée que je téléchargeais beaucoup de musique, mais j’achète toujours par la suite. C’est ainsi que je me suis retrouvé à acheter quelques albums yougoslaves sur un site yougoslave, parce que j’avais tellement honte de ne pas les avoir payés ! Personne n’a jamais entendu parler de ces groupes mais j’ai quand même acheté leurs albums. Peut-être que je peux me le permettre, c’est vrai, mais en même temps il faut toujours payer leur dû aux groupes qui ont travaillé dur, surtout si ce sont de jeunes groupes. Des groupes comme le nôtre peuvent peut-être survivre à cela, mais il y a beaucoup de jeunes groupes qui n’auront jamais la chance d’apparaître où que ce soit à cause de cela. Alors qu’ils auraient peut-être pu être les nouveaux Queen…


-A propos d’autres groupes, quels sont ceux que vous écoutez le plus?

-SG : Je suis un grand fan d’un groupe californien de punk alternatif appelé The Used. Comme tu dois le savoir, nous sommes tous très ouverts d’esprit dans le groupe, nous ne sommes pas du tout des fans absolus de metal. Nous nous changeons lorsque nous quittons la scène, et nous ne ressemblons pas à ça dans la rue (il montre ses habits noirs) ! Il est avant tout question de musique, pas d’être ‘evil’. J’aime beaucoup également une artiste américaine appelée Tori Amos. Ouais, j’écoute des styles musicaux vraiment variés.

-MW : J’aime toutes sortes de groupes, comme par exemple ces groupes de jazz-rock yougoslaves des seventies, qui sont vraiment bons. Et puis j’adore Muse. Certaines personnes se plaignent que le dernier album serait moins bien que les précédents, mais non ! Il est différent, mais génial ! Mais bon, à chaque fois que je me suis proclamé fan d’un groupe, soit l’un des membres de ce groupe est mort, soit le groupe s’est simplement séparé. Je disais « Led Zeppelin, waou ! », et pouf ! plus de Led Zeppelin !


-La plupart des groupes racontent que leur dernier album est le meilleur, ce que vous n’avez pas encore dit concernant Gambling With The Devil

-MW : Non, effectivement nous n’avons pas dit cela parce que nos derniers albums sont tellement bons qu’ils sont tous ex aequo! (rires)


-Eh bien quel est votre TOP 3 dans la discographie de Helloween ?

-MW : Je ne fonctionne pas comme cela, vois-tu. J’aime toujours Walls Of Jericho tel qu’il est, et j’aime beaucoup de nos albums. Parfois je critique quelques petits trucs en disant que nous aurions pu faire ça différemment, mais en fin de compte cela n’arrive pas souvent. Il n’y a pas moyen que je dise que le dernier est meilleur que The Time Of The Oath, ou que The Time Of The Oath est plus éclectique que le dernier, je ne fonctionne pas comme cela. C’est comme si tout était rassemblé dans un album photo. Peut-être pourrais-je dire que je n’aime plus telle photo et que je veuille l’enlever de l’album, mais on ne peut pas vraiment raisonner de la sorte avec la discographie de Helloween. Je garde seulement des remords sur certaines choses. Et même The Dark Ride ne me prend plus la tête parce que c’est tellement loin. Aujourd’hui je peux le mettre dans mon lecteur cd et me dire : « Ach, c’était cette époque… » et écouter ce joyeux lalalala. Il y a un bon son et une bonne production. Je n’ai rien contre les personnes qui adorent cet album, vraiment, je ne l’interdis pas !


-Donc le dernier album n’est pas votre meilleur ?

-MW : C’est l’un des meilleurs !

0 Comments 11 septembre 2007
Whysy

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