Vous recherchez quelque chose ?

Qui se souvient que Pink Cream 69  eut comme chanteur Andy Deris maintenant chez Helloween?
En même temps cela remonte à plus de 10 ans et on ne peut dire que le départ de Deris pour la citrouille énervée ait constitué un handicap pour la carrière de PC69. Le groupe a donc réussi à surmonter cette épreuve et fête ses 20 ans de carrière avec un nouvel album nommé In10sity.

Le groupe mène donc bien sa barque à sa guise et le seul changement notable est l’adjonction d’un second guitariste en la personne de Uwe Reitenauer. Le groupe a également changé de crèmerie et a signé avec le label italien Frontiers.

Bien heureusement cette signature chez LE  label spécialisé en musique très mélodique voire molle  n’a pas fait de cet album un monument de mièvrerie et In10sity est dans la droite lignée de  Sonic dynamite ou bien encore Electrified. On est d’autant plus rassuré par  la présence du second guitariste qui n’est pas là pour faire semblant et amène le groupe vers des contrées plus heavy qu’auparavant.

Ainsi Children of the dawn qui ouvre les débats avec une introduction plutôt calme sur fond de chant africain avant de progressivement monter le ton pour une composition très inspirée et agréable à entendre.

No way out, le titre suivant  est un morceau  Hard Rock assez classique dans sa forme qui apporte un rythme vraiment entrainant. Crossfire, plus mi- tempo propose un Hard mélodique très accrocheur avec un refrain bien sympathique et des  chœurs proches de ceux de Def leppard qui démontrent la maîtrise du groupe dans ce domaine.

I'm not afraid déboule à 100 à l’heure et se révèle comme un très bon titre de Pink Cream 69 avec un petit côté Winger.
Les deux autres mi- tempos A new religion et Stop this madness sont également dans la lignée de ce que  Pink Cream 69 sait faire de mieux dans le domaine de la mélodie. Qui plus est ces titres sont habilement  ennoblis par des  riffs très efficaces et des refrains du même niveau.

The hour of freedom, un mi- tempo de plus, est à ranger dans la case  hard rock 70's, c'est-à-dire  à la fois épique et mélodique entre Whitesnake et Deep Purple. Stop this Madness s’inscrit dans la lignée Hard mélodique avec un refrain assez entraînant où la voix de David Readman fait merveille.

La ballade Desert Land plantée en plein milieu de l’album est tellement courte que j’ai cru au début que c’était l’intro tout en douceur de Out of This World, un autre mi- tempo on ne peut plus classique mais bien balancé.

It's just a state of mind est une composition mélodique et énergique  grâce à des riffs bien heavy et une section rythmique qui sait imprimer un groove bienvenu.
Wanna hear you rock est un titre de très bonne facture avec un refrain assez pop dans l’âme.

Enfin, il ne faut pas non plus oublier le titre bonus pour le pressage européen, à savoir My Darkest Hour qui n’est  pas une reprise de Megadeth  mais un titre plus sombre que le reste de l’album et qui malgré une qualité indéniable dénote un peu par rapport aux autres compostions.
Pour finir Last train to nowhere, la vraie ballade  de l’album : très mélancolique et émouvante c’est avant tout un titre de qualité qui m’a presque réconcilié avec les ballades.

En conclusion, Pink Cream 69  signe ici un album de hard mélodique de qualité à la fois bigarré, mélodique et sémillant qui permet au groupe de baptiser avec bonheur sa signature chez Frontiers.

0 Comments 10 mai 2007
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus