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Inner wish ne m'avait personellement pas emballé avec son précédent album surtout par une prod assez merdique et un chanteur assez "casse coucougnette", mais ce même chanteur a décidé de donner son âme à dieu en se retirant de la musique et en devenant adepte de la religion...mon cher Yannis, que les voies célèstes te soient plus profitables que la scène métallique.

On part donc d'un Innerwish tout beau tout neuf et qui nous offre en 2006, leur troisème album Inner Strenght.
Dès les premières notes, on sent que le groupe a bien appris ses leçons en matière de production. Puissant et profond, la prod fait enfin bonne figure et accroît le plaisir au fur et à mesure des écoutes.
Il est vrai qu'aujourd'hui, un groupe de power mélodique sans production béton, c'est comme un moustique éclaté en plein milieu d'un pare-brise, ça tache et ça sert à rien.
Le nouveau chanteur se débrouille plutôt pas mal, Babis Alexandropoulos, Baby pour les intimes, pioche ses influences entre Giacomo Mercaldo de Heimdall et Julien Jacquemond de Inner Visions, le mix n'est vraiment pas désagréable, et l'album sonne très Hard FM à la façon Europe et Scorpions, avis aux amateurs.

Musicalement, le groupe s'en sort plutôt bien, même si l'orignalité n'est pas de rigueur, entre titre speed et mid-tempo, l'album s'avoue être varié. On sent les influences très Hammerfall (Dreamer of The Night) avec les riffs bien lourds et les refrains guerriers, Gamma Ray par les intros à la guitare façon Deadly Sleep sur Far Away ou les titres babyloniens sur Gates of Fire et la classique powerballade. Bref pour vous dire que l'on ne sent pas passer les 12 titres cet album.
L'orchestration me fait énormément penser à celle du groupe italien Heimdall, au point où j'ai du vérifier par une dizaine de fois si le groupe ne comportait pas des anciens membres des italiens.

Malheureusement, l'album s'avère être de beaucoup trop courte durée, cet éternel manque de prise de risque de la part des compositeurs rend l'album sympathique pendant une petite dizaine d'écoutes, mais sans plus. Mais on notera quand même l'impressionnante évolution du groupe entre les deux albums, qui annonce grand pour la suite des évènements.
Néanmoins, Inner Strenght est un album fort sympathique qui saura trouver preneur. Une écoute préliminaire est conseillée. Duck

0 Comments 10 septembre 2006
Whysy

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