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Indus, ou encore Cyber Metal font rage sur les scènes extrêmes. Fear Factory ou plus récemment The Kovenant ont contribué à l’émergence de ce nouveau style qui semble avoir trouvé ses adeptes. Ce n’est pas le succès des jeunes suisses de Sybreed qui nous fera dire le contraire.
Black Comedy n’est pas vraiment tout jeune, mais n’en est qu’à son deuxième album. Le premier Crawl To Exceed est sorti en 2001, soit sept ans de quasi-vide. Il ne s’agit pas vraiment d’un split même si le groupe a entre temps délivré une nouvelle promo qui lui aura permis de signer chez Season of Mist. Mais tout ce temps d’inactivité est tout à fait justifiable à la vue du line up.

Le bassiste n’est autre que Memnock (Håkon Didriksen)/b] officiant dans une tripotée de groupes tels que Metadox, Old Man’s Child ou encore Susperia. C’est sans doute à ce dernier groupe qu’incombe l’inactivité de Black Comedy, qui sanctionne quatre albums entre 2001 et 2007 soit autant de bonnes raisons d’occuper le bassiste et le batteur Tjodalv (Kenneth Åkesson).
À part ces deux musiciens bien connus de la scène norvégienne, les noms des autres musiciens restent inconnus.

Pour ce qui est de la musique, le groupe ne renouvelle pas les fondements du style. Rythmique syncopée et nappes de claviers intersidéraux en guise d’ambiance. Si tout cela sonne plutôt bien, le chant ne brille pas par sa qualité. La voix extrême abuse d’une diction proche du rap qui en s’additionnant aux rythmiques syncopées rend l’ensemble assez sec. Quand il n'en est pas ainsi et que l’on a à faire à du growl en bonne et due forme, on remarque que le chanteur peine à nous délivrer une performance de haut niveau. En effet, ses cris manquent de portée et de profondeur. Le chant clair est quant à lui utilisé assez rarement et n’est peut-être pas le meilleur atout du groupe même s’il reste agréable, mais à mille lieues de celui que peuvent délivrer les groupes concurrents.
Certains riffs ne manqueront pas de faire jumper l’auditoire. On pense tout de suite à l’impact que pourrait avoir en live un titre comme Lord Of Locust riche de ses variations rythmiques et de ses envolées énergiques.
J’attire à nouveau votre attention sur certaines ambiances plutôt sympa comme celle d’Inhale The Sulpher par exemple. L’album étant plutôt homogène, on retrouve donc ces ambiances tout au long de l’album. Je vous avouerai que pour ma part, l’album aura du mal à passer d’un bloc. Une heure sans trop de grandes variations stylistiques ça fait un peu long.

Black Comedy, malgré un ensemble somme toute honorable, fait bien pâle figure face aux jeunes loups de Sybreed ou aux classiques du genre. Pour ma part, le chant ne m’a pas convaincu, mais il s’agit peut-être seulement d’une affaire de goût. J’avoue n’être pas très connaisseur de la scène Metalcore. Alors si tous les noms mentionnés vous parlent, jetez-y une oreille. Cela dit, je ne vous promets pas une révélation.

Dreamer

0 Comments 11 avril 2008
Whysy

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