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On connait du Canada ses chanteurs et chanteuses à voix dont je ne citerai aucun nom ici même (après tout  le monde sait qu’ils y sont  et ils n’ont pas vraiment besoin de publicité…)  mais un peu moins ses groupes de Metal.
Bien sûr on peut quand même  parler de groupes comme Annihilator ou Anvil pour les plus connus mais il existe également des groupes plus récents qui méritent que l’on se penche sur leur carrière.
Prenons par exemple le cas du groupe Cauldron qui vient tout juste de sortir le mini album Into the Cauldron sur le micro label Allemand New Iron Age Records.

Né des cendres du groupe Goat Horn, ce trio dévastateur pratique un Heavy fortement influencé par les années 80. Ici point d’introduction pompeuse ou de chœurs d’opéra et encore moins de claviers torturés., juste du bon Heavy simple et direct.
Ainsi le premier titre avec sa basse ronflante à souhait pourra tout aussi bien  vous faire penser à Motorhead qu’aux meilleurs moments d’un groupe comme Omen.
The Striker Strikes (c’est vrai ils ne sont pas foulés pour le titre) déboule à 100 à l’heure sans vraiment se soucier des panneaux de limitation de vitesse.
Heureusement le trio est bien en place et Jason Decay en plus de la basse se découvre comme un chanteur certes limité (ce n’est pas Tobias Sammet) mais dont le timbre de voix (assez proche d’une chèvre…) colle parfaitement à la musique.

Le second titre démarre sur un riff que n’aurait pas renié Saxon dans ses meilleures œuvres. Ajoutez à cela un refrain ultra accrocheur et vous obtenez un très bon tire de Heavy estampillé année 80 qui doit autant à la N.W.O.B.H.M  qu’à Anvil.  Cauldron semble être coincé dans une faille spatio-temporelle et n’a pas vraiment envie d’en sortir, ce qui n’est pas une mauvaise chose quand on écoute ce titre éponyme vraiment réussi.

Restless est le titre le plus tranquille des quatre, démarrant comme un mi tempo avec une fois de plus un riff des plus réussi, le titre déroule tranquillement pendant trois minutes avant qu’une accélération subite à la Hallowed Be Thy Name de qui vous savez ne vienne achever l’auditeur. A noter que Jason Decay fait énormément d’effort sur ce morceau au niveau du chant qui est plus mélodique que sur les autres morceaux.

Le quatrième et dernier titre  Torture’s Too Kind  est sûrement le plus Thrash de ce mini album avec une double grosse caisse à l’attaque et des riffs à l’emporte pièce. La basse mixée en avant permet à ce titre d'avoir le petit quelque chose qui donne envie de l'écouter encore et encore.

En à peine quatre morceaux, Cauldron  réussit à démontrer qu'il n'est pas qu'un simple groupe de copieurs.Bien que s'inspirant énormément d'une scène maintenant défunte (il suffit de voir le look du groupe sur la pochette pour s'en convaincre), Cauldron y ajoute sa petite touche Thrash voire  limite A.O.R comme sur le second morceau et nous prouve qu'il faudra compter avec lui dans les années à venir.

0 Comments 05 décembre 2007
Whysy

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