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En voilà un autre album que j'attendais avec impatience. Pourquoi? Vous ne connaissez donc pas leur précédent opus Hastings 1066? Un véritable chef d'oeuvre de la scène epico-symphonique italienne? Si c'est vraiment le cas, honte à vous et il vous reste la journée pour vous le procurer... Après la fameuse bataille anglaise, c'est au tour de la France de passer entre les mains de la troupe, car pour ce troisième album, ils ont décidé de nous raconter la lutte sans fin de notre chère et tendre Jeanne D'Arc dont je peux admirer sa statue en allant en cours tous les matins et la fameuse cathédrale quand je me rends à la FNAC.
Enfin bon, depuis Hastings 1066, il s'en est passé des choses; Dario Grillo quitte le groupe, gros coup dur pour le groupe et pour les fans, puisqu'en plus d'être le chanteur, il s'occupait des parties orchestrations et théâtrale des albums. S'en est venu un autre chanteur, qui, au bout de deux mois, jette lui aussi l’éponge, puis Giulio Di Gregorio, qui restera finalement le définitif. La démo de l'album avec Dario au chant laisse présager le meilleur pour cet album, mais depuis son départ, grosse remise en question. Est-ce que Giulio Di Gregorio saura reprendre le flambeau dignement? Est-ce que le groupe saura combler le vide qu'à fait Dario en annonçant son départ? C'est loin d'être gagné.
Et effectivement dès les premières notes on sent le changement dans tous les sens du terme. Des changements pas si positifs que ça. Déjà orchestrations on a bel et bien perdu. Ça manque de patate et de pêche. Les choeurs sont beaucoup trop mis en arrière. Tout semble mollasson et c'est dommage surtout que la plupart des titres sont principalement axés sur ces chœurs, notamment ...For Orleans. Heureusement que certaines chansons sauvent l'honneur par les mélodies toutes entraînantes : Up To The Battle, Ride To Chinon. Mais au final c'est bien fade.
Le chant n'arrange rien non plus. Beaucoup trop influencé Italien, Giulio Di Gregorio n'arrive pas du tout à la cheville de son prédécesseur. On voit qu'il essaie d'avoir la même hargne (The Rise of The King, Siege of Paris) qui faisait l'originalité de Dario Grillo, mais en vain. T'es beaucoup trop italien mon p'tit. Pourtant niveau compositions, on sent qu'il y a de la matière, les refrains sont prenants, on reconnaît sans difficultés l'esprit Thy Majestie surtout sur les petites interludes qui parcourent l'album et le clavier toujours aussi efficace de Giuseppe Bondì.
On ne niera pas le fait que le son est beaucoup plus clair qu'auparavant et que la production est bien meilleure. On notera des petites nouveautés telles que l'introduction d'une grosse voix black qui vient épauler les choeurs de temps en temps et apporter un petit plus.
Bon, il y a tout de même un titre qui sort du lot, mais qui ne reflète malheureusement pas le reste de l'album. Il s'agit de The Trial qui clôt avec brio l'album. Il semblerait que le groupe ait été beaucoup plus inspiré sur ce titre. Du grand art.

On sent la faille qu'à causée Dario Grillo et elle va être très dure à reboucher et à être accepté par les fans. Il est évident qu'il leur faudra plus d'un album pour retrouver la magie qu'on pouvait ressentir sur les deux premiers albums. De par cet album on peut retirer la leçon que l'orchestration est une partie très importante dans un album, si ce n'est la plus importante. Mais au final on se retrouve avec un album qui ne se démarquera pas des autres.
Allez soyons indulgents, laissons leur le temps...Duck

0 Comments 24 septembre 2005
Whysy

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