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Depuis 2002, les brésiliens de Caravellus tentent de se frayer un chemin vers la notoriété, de changements de line-up en changement de line-up, de chanteuse en chanteur…

Knowledge Machine» est leur deuxième album, après «Across the Oceans», une démo sortie en 2004 et «Lighthouse and Shed» paru en 2007.

Dégoulinant de claviers interminables, de soli quasi aussi longs à la guitare et au chant rauque caricatural, Caravellus ne taille pas sa bavette dans la dentelle.

Voulant sans doute en mettre plein la vue, l’album paraît avant tout assez brouillon,  partant dans tous les sens, comme mal dégrossi, malgré une production bien assurée par Colodetti qui officie pour les grands d’Angra à Kamelot. Ce qu’on reprochera surtout au groupe c’est le chant agaçant, stéréotypé à l’excès… Du coup, la participation réclamée d’Ana de Magica aurait pu être moins anecdotique... (sur le prétentieux titre «The Divine Comedy» censé être inspiré par Dante, qui est en tout cas un piètre hommage au chef d’oeuvre immense de l’Italien).
D’autres groupes brésiliens sont allés chercher leur inspiration en Europe, avec une meilleure fortune, comme Tuatha De Danann.

Les autres titres ne sont guère plus réjouissants, mis à part «Corsairs in black», dont le refrain en choeurs réussi, reste en mémoire. La fin de l’intro de l’album, de la perceuse couvrant un cantique, nécessitait bien une petite pommade pour les oreilles de l’auditeur pour cette deuxième piste.

«Wherever I am», ballade de l’album, assure également ce rôle de pansement. Dommage de l’entendre ainsi, mais cela permet de prendre du plaisir à l’écoute de «Dance of Damnation», dont la virtuosité est ici, enfin, un bonheur.

Le dernier titre est assez particulier : militant pour l’environnement, la diction du texte au début fait songer à nos lectures du livre d’Anglais en … (remplissez la classe de votre choix). Ensuite, cela s’améliore/commence, mais si le titre se pensait certainement comme un long poème épique, il nous semble surtout trop long/ de trop (rayer la mention inutile suivant votre enthousiasme).

Après une telle écoute, il faut revenir d’urgence aux fondamentaux : rien ne sert de courir, il faut partir à point.

0 Comments 24 juin 2010
Whysy

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