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Voici une bien belle surprise, Cast Iron nouveau venu sur la scène métal nous propose un petit brûlot de prog’, j’ai nommé « Leather and Metal »...
Mais non, c’était une blague... j’espère que vous avez relevé l’ineptie dans mon propos et non pas ingurgité mon introduction tel des bovins, les yeux vides... Cast Iron... Un album qui s’intitule « Leather And Metal »...  ça sent pas un peu le Heavy Metal tout ça ?

J’ai longtemps hésité et voilà, je franchis le pas... je ressers mot pour mot la fiche descriptive tout droit sorti du CD promotionnel, pour vous présenter le groupe... après de nombreux essais, je me voyais dans l’impossibilité de faire mieux que cela... jugez vous-même...
« Le groupe Finlandais Cast Iron a vu le jour en 2004 sous l’impulsion de Jori, son guitariste et chanteur. Son obsession : constituer un vrai groupe de HEAVY METAL sincère et honnête, un groupe habillé avec des chaînes et des rivets qui éliminerait ses concurrents à coups de riffs efficaces et simples, de soli explosifs, de lignes de basse de feu, de lignes de batterie dignes d’une tempête et avec un chant viril et tranchant... » Fin de citation !
Alors vous voilà prévenus, on ne peut pas faire plus cliché, et c’est ce qui rend le combo attachant... à l’heure où Running Wild se noie dans la médiocrité, Cast Iron en fan de la première heure propose un EP frais et qui se déguste à toute heure, nous rappelant au bon vieux souvenir d’un incisif « Raise your fist »
Les quatre titres composant ce disque sont tous très bien exécutés et dotés d’un son qui n’a rien à envier aux seniors... bien évidemment on ne renouvellera pas le Heavy, et les garçons n’ont pas cette prétention, ils veulent plutôt s’amuser à recréer un univers qui selon eux s’est perdu depuis déjà bien longtemps, le heavy des 80’s... et nous entraîne sans aucun souci dans leur trip ! Le titre éponyme est dans la plus pure tradition d’un titre composé par un Rock´n´Rolf en pleine possession de ses moyens. « Preacher of Evil » allant plutôt tâter du côté de Judas Priest (et pour le coup, il faudra repasser pour le chant viril ;)). Alors certes le groupe peine à se trouver une identité (en même temps,  4 titres, c’est peu pour vraiment juger...) mais on prend un tel plaisir à écouter ce disque qu’il serait bien triste de s’en priver...

Ps : la démo est distribuée via Métal Intégral, si vous êtes intéressé, c’est par ici que ça se passe !

0 Comments 02 octobre 2008
Whysy

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