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Ô Brésil, pays du bistouri, de la plastique parfaite, où l'argent semble pousser sur les arbres au même titre que la marijuana et la cok...a cola :D. Le Brésil c'est également un pays où le métal semble piocher toutes ses richesses. Avec des formations comme Angra, Shaman, Tuatha De Dannan, Burning in Hell, Caravellus...comment ça "qui ça?"? Dis donc petit canaillou où étais-tu il y a plus d'un an quand nous avons parlé de ce même groupe avec samples et interview à l'appui?  Ne me dis pas que tu ne connaissais pas Heavylaw! Sinon le canard se chauffe à l'orange! Et tu sais ce qu'il se passe quand...bien! Je préfère... Donc Caravellus.  Avec tous ces groupes on se demande encore pourquoi on n'a pas fait nos valises pour le pays du cok...a cola! Non? Et bien vous auriez tort de ne pas franchir le pas car vous auriez pu rencontrer le talentueux compositeur Glauber Oliveira. Glauber c'est le genre de mec qui ne fait pas dans la demi-mesure, c'est tout ou rien, du moins il l'a compris lorsqu'il a pris l'initiative de remplacer le précédent chanteur par une chanteuse à la voix plus douce et sensuelle.

Mais attention, on ne plonge pas ici dans le plagiat de groupes qui ont tendance à nous faire poireauter plus d'un an pour annoncer leur nouvelle chanteuse. Ici on joue dans la cour des grands, Glauber puise son inspiration chez Symphony X, Stratovarius, Angra, Fairyland aussi bien dans la musique que dans les lignes de chant.
A vrai dire, pas beaucoup de points négatifs. On sent ici une musique écrite avec le coeur. Une musique bien soignée où le groupe n'exagère pas avec l'ajout de fanfreluches sonores histoire d'en mettre plein la vue. Non, Caravellus joue une musique sincère, une chose de plus en plus rare aujourd'hui.

Sur 11 titres, on a le droit à du speed, à du prog, à des passages plus power. Initialement, l'album avait été composé pour un lead vocal masculin, et bien le portage est plutôt bien réussi, et malgré quelques manques de justesses de la part de Andrea Amorim, la demoizelle s'en tire avec les honneurs. Certaines parties me font penser à du Oratory ou à du Wildpath; même magie :).
La production égale la qualité des compositions; un clavier typé italien, une batterie power, une guitare néo classique et un chant qui oscille entre le lyrisme et le power, un son clair et frais. Sachant que le groupe s'est auto-produit, on ne peut que les féliciter.

Mais Duck tu as l'air de dire que cet album est un véritable bijou?
Sincèrement, je le pense, on tient ici un groupe qui a de la hargne, c'est pas encore super original, mais c'est tellement bien réalisé qu'on oubliera rapidement que l'intro de Real Dream est fortement inspirée de celle de The Cage de Sonata Arctica. Nan franchement c'est super bien foutu, y'a de belles mélodies, y'a vraiment de beaux refrains, tout ce que l'on aime.

Avec Lighthouse And Shed, Caravellus frappe un grand coup. Un album que tout fan des groupes cités plus haut doivent posséder. J'ai hâte d'être au deuxième album! Duck

0 Comments 25 mai 2007
Whysy

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