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J’ai une fois de plus l’honneur de chroniquer du Dream Theater, je vais ici vous parler de Live At The Budokan. Live au Japon, une fois de plus, dans cette salle qui est maintenant devenue mythique. Les américains profitent de la tournée japonaise de Train Of Thought pour enregistrer le successeur du Live Scenes From New York sorti deux ans plus tôt. Il existe également une version DVD de ce live. Il va de soi qu’il est préférable de posséder ce dernier afin de pouvoir profiter le plus pleinement de l’ambiance live. De plus, la musique de Dream Theater vaut vraiment le coup d’œil afin de se faire une idée de leur jeu hors normes. Bien entendu c’est également dans ce même DVD que l’on retrouvera quelques bonus, un making of du show avec les confidences d’un peu tous les musiciens, un solo de batterie de Mike Portnoy, ce qui n’est pas négligeable et quelques explications sur l’attirail respectif de Petrucci et Rudess.  Qu’en est-il du contenu de ce live ? Il est long tout d’abord, ce qui signifie un plaisir longue durée pour tout amoureux de Dream Theater, 2 heures 45 minutes pour être précis. On y retrouve cinq des chansons de Train Of Thought, seules Honor Thy Father et Vacant manquent à l’appel, autant de Six Degrees Of Inner Turbulence, une seule hélas de l’excellent de Scenes From A Memory, trois de Falling Into Infinity, une de Images And Words et une de When Dream And Day Unite. Cette setlist permet donc un tour d’horizon de ce que Dream Theater a pu produire au cours de ces quinzes dernières années. De plus, cette setlist se voit affublée de nouveautés, ou pseudos nouveautés propres au live. En effet, Jordan Rudess nous exécute un solo de clavier de mains de maîtres, solo assez divers pour que l’ennui ne vienne pas pointer le bout de son nez. Mais encore on retrouve un Instrumedley qui n’est autre qu’un agencement de parties instrumentales qui peuplent la large discographie du groupe et de Liquid Tension Experiment. On y retrouve donc des envolées époustouflantes et autres satisfactions que nous distillent habituellement le savoir faire Dream Theater. Dans ces moments-là, le DVD s’impose, car le visuel est un plus non négligeable qui vous permettra de ne pas décrocher.  Un instrumedley de plus de douze minutes, un Stream Of Consciousness joué intégralement, on voit le compteur des minutes s’envoler et l’on se demande sérieusement s’il n’y a pas plus de parties instrumentales que de parties avec James Labrie. Personnellement cette question ne me touche pas outre mesure étant donné le talent des musiciens et la débauche d’intelligence qu’ils fournissent dans leurs compos. On est loin de faire de la vitesse pour de la vitesse ou encore de la technique pour de la technique, les instrumentaux respirent sagesse et émotions. Cependant, le côté technique de leur musique les oblige à se concentrer sur leurs instruments et joue donc de manière très statique ce qui est dommage. Je parlais de James Labrie, ce dernier bien qu’efficace en studio se révèle plus faible sur scène, certains passages sont gâchés, James n’arrive pas à restituer l’intégralité de ce qu’il a pu dégager en studio. Néanmoins, le tout demeure loin de l’incohérence et on prend plaisir à le voir sur scène.  Ce live se révèle donc dans l’ensemble bien foutu, bien équilibré au niveau de la setlist et les petites originalités apportent un changement par rapport aux albums, c’est également un bon moyen de synthétiser l’œuvre Dream Theater. On constate que les musiciens passent avec aisance d’un pan à l’autre de leur édifice musical tout en conservant la cohérence du morceau. Ce DVD plaira aux fans de Dream Theater et confirmera leurs détracteurs dans leurs positions.  Allez donc vous jeter sur le DVD. (8/10 pour le DVD)  Dreamer

0 Comments 25 mars 2006
Whysy

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