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Frontiers n'a pas fini de nous étonner et de sortir de ses cartons outres des projets de qualité à l'instar de THE MOB , des albums live à l'intérêt parfois limité comme ce  Live in Atlanta du groupe américain Seventh Key.

L'histoire de ce groupe débute à l'aube années 80 avec la rencontre du  bassiste Billy Greer et l'ancien guitariste du groupeCity Boy, Mike Slamer. Ils vont former ensemble le groupe Streets et sortir deux albums encore considérés de nos jours comme deux classiques du Rock Mélodique. Mais cette reconnaissance ne va pas empêcher le groupe de se saborder et les deux membres fondateurs vont voguer vers de nouvelles aventures.  Billy Greer rejoint Kansas alors que le guitariste décide de se consacrer aux enregistrements studios et à la composition. Il participe donc à l'élaboration de morceaux pour des groupes comme Warrant, Hardline ou bien encore House of Lord.

Mais le virus du live est resté bel  et bien présent dans le cœur de Mike Slamer, et en 1998 il refait surface avec un nouveau projet intitulé Steelhouse Lane. Deux albums plus tard et le guitariste se joint à son ancien compère de chanteur tout juste signé par Frontiers etSeventh Key voit le jour en 2001 avec la sortie d'un album éponyme. Ce dernier recevra un accueil très chaleureux de la part des fans de Rock Mélodique ce qui va permettre au groupe de s'atteler à un second opus, The Raging Fire qui sortira en 2004. Malgré des réactions plus que positives de la part du public, le groupe refuse de se produire en concert au grand désespoir de ses fans.
La persévérance étant une des qualités de Serafino Perugino, patron de Frontiers , il va réussir à convaincre le groupe américain de jouer devant son public pour enregistrer un C.D./D.V.D. et me voici devant le résultat.

Que dire si ce n'est que le groupe joue juste et bien mais que l'émotion me semble totalement absente. Le public manifeste son enthousiasme de façon très réservée et les coupures entre les différents morceaux ont pour conséquence de casser l'ambiance de l'album. A certains moments j'ai même eu la désagréable impression d'écouter les morceaux offerts en bonus studio tant le public est totalement effacé. Un comble pour un album live. Bien évidemment tout le monde ne peut pas jouer devant 15 000 personnes mais entre des stades pleins et un live enregistré à la M.J.C de  Montbéliard il y a  une marge et pour l'instant Seventh Key a encore du travail  s'il souhaite accéder à la première division du Rock Mélodique.

0 Comments 24 octobre 2005
Whysy

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