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Groupe incontournable de la scène Heavy française, Lonewolf prépare son retour en force avec le très puissant Made in Hell. J'ai pu m'entretenir avec Jens, leader du groupe, et celui-ci s'est montré très coopératif en jouant à fond le jeu de l'interview avec humour et passion. Un graaand merci à lui !!


Salut Jens ! Pour commencer, comment vas-tu ?

Houlà – la pêche comme jamais !!!!


Il paraît que tu es papa depuis peu ? :)

Et oui…papawolf comme ils m’appellent dans le groupe maintenant ! Oui, une merveilleuse petite Célia que m’a donnée la plus belle des mamans…C’est une toute nouvelle vie que je découvre ! L’organisation est dure, les nuits courtes et les yeux cernés, mais c’est extraordinaire, un bonheur absolu. Tiens, aujourd’hui à l’instant T ma pitchoune a exactement 3 semaines !!


Question bateau mais inévitable, peux-tu te présenter rapidement et nous parler un peu de ton rôle au sein de Lonewolf ?

Alors moi c’est Jens, fan inconditionnel du metal des années 80, j’ai la guitare rythmique et les vocaux dans Lonewolf. Je participe activement aux compos et j’ai créé un profil de Lonewolf sur Myspace il y a pas longtemps : http://www.myspace.com/metalonewolf . J’invite tout le monde à venir échanger nos liens, à discuter metal.





Votre nouvel album Made in Hell va bientôt voir le jour. Que ressens-tu par rapport à cela ? Plutôt anxieux ? Soulagé ? Ou autre chose ?

Excité !!! Comme à l’époque du premier, « March Into The Arena ». Celui ci en plus sera plus facile à trouver en France que nos deux premiers albums puisque UNDERCLASS va le distribuer.  J’ai hâte de le défendre sur scène, ça me démange, car les riffs sont plus taillés pour le live. Un poil plus « simples » qu’avant, les compos sont plus directes, agressives.
Ensuite, cela fait un p’tit bout de temps que notre avant dernier cd « Unholy paradise » est sorti, il était temps de se manifester à nouveau, de défendre des nouveaux titres ! Nous avons pris plus de temps car nous voulions absolument éviter la catastrophe sonore de « Unholy paradise ». Il nous fallait d’abord accumuler plus d’expérience, plus d’argent, voir un peu plus loin que Grenoble pour s’occuper du son etc.


L’album correspond-il à vos attentes ?

Tout à fait. On voulais un bien meilleur son que les deux précédents, Eike de DARK AGE nous a fait un super mastering et mix, très teuton dans l’âme. Je sais que le son de « Made in hell » n’est pas trop ta tasse de thé et c’est tout à fait respectable, mais perso j’en suis vraiment heureux et fier. C’est un immense pas en avant au niveau prod, à mes yeux en tout cas. De plus, musicalement parlant et comme dit plus haut, les structures sont plus simples et épurées que sur « Unholy paradise », et cela me plaît beaucoup : c’est simple, efficace et sans aucune fioriture. Ca rentre dedans sans détours. C’est tout ce que je demande à un album de heavy metal, et je suis très fier que « Made in hell » soit de ceux-là. De plus, je pense qu’une certaine expérience et une certaine maturité acquises lors de nos prestations live se ressentent dans l’écriture des riffs taillés pour la scène, qui correspondent tout à fait à l’idée que je me faisais de ce troisième album.


Bon promotion oblige, parle-nous un peu de Made in Hell. Quels sujets aborde-t-il ?

Contrairement aux deux premiers albums, qui parlaient plus de légendes, de sorcellerie et d’histoires imaginaires etc…, cette fois l’album aborde des thèmes beaucoup plus contemporains, tout en gardant l’aspect typique Lonewolf dans la façon d’aborder les mots.
« Shadowland » parle du problème de la drogue. Plus je vieillis, plus je connaîs malheureusement de gens qui ont un souci avec la drogue dite dure. Je ne sais pas si c’est un fait de société, si c’est une échappatoire, en tout cas ça craint.
« Divine art of lies » parle de tous ces prêcheurs de bonne fortune et autres marabouts qui extorquent des fonds hallucinants à des pauvres personnes sans défense qui ont, souvent, perdu tout espoir en la vie suite à un coup dur et essayent de se raccrocher à n’importe quel espoir, aussi frauduleux soit-il..
« Host of the dark » parle de nos politiciens. En fait, tous ne sont pas véreux, j’en suis certain, mais parfois on a l’impression qu’ils le sont tous. Ce texte est assez vieux, je l’ai écrit après les attentats de la gare d’Atocha en Espagne. Je me souviens que le président de l’époque (dont le nom m’échappe) faisait tout pour faire porter le chapeau à l’ETA, alors que tout prouvait que c’était des attaques terroristes. Et cela parce qu’il voulait à tout prix cacher que l’Espagne pouvait être la cible d’attaques de cette sorte, car  c’était les élections peu de temps après et que ça la foutait mal pour lui. Cet homme, pour être réélu, mentait coûte que coûte à son pays en deuil à un point où ça en était ridicule et faisait pitié pour lui… Franchement ça m’a dégoûté pour les Espagnols, et c’est le genre de moments où justement tu te dis « pff c’est tous les mêmes… » Et j’ai écrit le texte sur le coup.
« Seawolf » : Que ce soit les traversées en solitaire, le Vendée Globe ou les vieux loups de mer,  etc…à un moment on doit vraiment ressentir ce sentiment de liberté sur la mer, ne faire plus qu’un avec l’océan.
« Black Heaven » parle des sectes, et celle de Raël en particulier. Ces sectes volent des sommes astronomiques à des gens endoctrinés, souvent faibles d’esprit, à coup de mensonges plus extraordinaires les uns que les autres. (Clonage humain réussi, OVNI etc…) et se construisent une fortune colossale avec.
« Made in Hell » parle du heavy metal en général, des fans, de l’allure, de la religion que c’est pour nous les fans. De sa force aussi. Clichés diront certains, moi j’adore ha ha ha !!!
« Night Peace » m’est venu une nuit allongé dans un champ avec les potes et bien alcoolisé. Je m’imaginais des grandes batailles, des bardes etc, enfin pleins de choses qui auraient pu se dérouler à cet endroit même il y a des siècles, tout simplement. Un peu comme quand on est gamin on devine des formes en regardant les nuages ; là c’est un peu pareil. Je m’imaginais des choses légendaires, voire féeriques en me disant que le vent qui nous caressait le visage  racontait toujours les exploits des guerriers passés... Heu, n’oublions pas, j’avais des canons dans l’nez, ha ha !
« The Heart of Hell » C’est la trinité militaire/religieuse/politicienne qui parfois semble être non pas le nerf, mais le poumon de la guerre.
« The new Inquisition » traite des fanatiques religieux d’Al Quaïda. L’histoire religieuse ne fait que se répéter ; les faibles d’esprits, les idiots emmenés par quelques leaders qui ont compris comment les manipuler, frappent avec une lâcheté incroyable. Ils tuent femmes et enfants sans discernement, enrôlent des ados dans leurs missions kamikazes….pour un soi disant dieu, ou du moins en suivant soi disant le coran, alors que leur rêve serait le pouvoir, de voir l’Europe sous le drapeau islamiste, de voir nos femmes voilées  etc…. Je me souviens d’un imam  fanatique à Londres qui disait « Un jour le drapeau islamique flottera sur cette ville ». Putain c’est révoltant qu’on puisse tenir des propos pareils !! Pour moi, c’est une guerre, une « nouvelle inquisition » qui s’est levée, mais jamais ces fous ne gagneront. Ce n’est pas une minorité de sauvages qui va faire plier le monde « civilisé ». C’est d’ailleurs aux musulmans eux même qu’ils font le plus de tort. L’intégrisme islamique  est de plus en plus confondu avec religion musulmane.
« Utopia » : Ce titre ne se trouve pas à la fin par hasard : après coup on s’est rendu compte que c’est la seule note vraiment optimiste sur l’album, alors qu’on est loin de prêcher le pessimisme. Les textes sont venus comme ça, c’est tout. Et donc on a décidé de finir l’album sur une bonne note. Ce titre, utopique comme indiqué, parle simplement d’un rêve que j’aurais : dire à ma copine, et maintenant à ma fille aussi, prenez ma main, je vous emmène vers un monde meilleur, où l’on aura pas peur du lendemain et où l’horizon n’est pas gris. Ce monde est bien sûr symbolisé par le nom « Utopia ».
D’ailleurs, je peux déjà te dire que les textes en préparation pour un futur quatrième album sont beaucoup moins sombres.





Pourquoi ce titre Made In Hell ?

Ca représente bien le métal, ça fait « true metal ». Ca représente, à mes yeux du moins (après chacun interprète comme il veut) la force du heavy metal. D’aucuns diront que c’est cliché, mais on s’en fout car c’est ce qu’on adore !! On est peut-être cliché (cuir, clous etc…) mais au moins on fait 100% ce que l’on aime. Finalement, depuis le temps que je zone dans le milieu, je me rends compte que pas mal de zicos qui, notamment après un Split ou quoi, se plaignent de ne pas avoir pu faire à 100% ce qu’ils voulaient. Nous on le fait, c’est cliché, c’est que du bonheur, c’est  du « made in hell »….Ca vient du cœur et c’est ce qui importe. Et ce titre résume, à mes yeux, parfaitement tout ce que je viens de dire. Et il est comme la musique en fait : simple et efficace, ha ha !!!


Qui s’est chargé de quoi dans la composition et l’écriture des morceaux ?

Dryss (Basse)  et moi on a du se partager 75% des riffs, Félix (Batterie – mais très bon guitariste !)) les 25% derniers. Je me suis occupé des paroles.


Le récent changement de producteur de Nightmare pour un son plus moderne a pas mal marqué les esprits. Mais vous, vous avez décidé d’opter pour une production « garage », qui correspond au heavy traditionnel que vous jouez mais qui ne met pas forcément en valeur les instruments. Pourquoi ce choix ? Est-ce dû à une volonté délibérée de conserver un côté old school, heavy des années 80 ? Ou est-ce simplement par manque de moyens ?

Alors, franchement, comme je l’ai dit précédemment, je ne suis pas trop d’accord là-dessus. Bien sûr, on ne rivalise aucunement avec la  prod de NIGHTMARE, c’est évident, et cela commence bien sûr par le manque de moyens, oui. Par contre, si l’on peut dire que nos deux premiers albums ont un son « garage », je ne pense personnellement pas qu’il le soit pour « Made in hell ». Je trouve la batterie vraiment claquante, très teutonne comme je l’aime et je trouve que l’agressivité des guitares ressort très bien, de façon très homogène. Sans oublier que la basse, à mon goût trop souvent reléguée au second plan par beaucoup de productions est mise en valeur comme il faut. Bien sûr que le tout reste dans l’optique des « glorious 80’s », et c’est un choix car c’est ce qu’il faut à Lonewolf, mais je pense que nous avons enfin un son digne de ce nom.


Qui s’est occupé de l’artwork de la pochette ?

Une jeune artiste grecque bourrée de talent et très sympathique, Angelina Demosthenous. Elle commence à travailler avec le label Eat metal. Elle a totalement capturé l’esprit qu’on voulait, on est très heureux de la pochette. Elle avait assez peur de passer après J-P Fournier, le label et nous-mêmes l’avons beaucoup encouragée à se lancer et le résultat est à la hauteur des espérances ! Il faut dire que Eat metal avait embauché un premier artiste pour faire notre cover….pfff, honnêtement sans vouloir manquer de respect à la personne qui a passé du temps à faire cette première cover, le résultat était plutôt…mauvais, pour rester poli. On a convenu avec Eat metal qu’il fallait absolument un autre artiste, et Eat metal a contacté Angelina.


Quelles ont été tes sources d’inspirations dans la composition et l’écriture de Made in Hell ?

Les influences à la base n’ont pas changées depuis « March into the arena ».C’est l’école teutonne, la NWOBHM etc….en fait ça ne changera jamais. Nous avons grandi avec les Running Wild, Omen, Stormwitch, Maiden, Manilla road etc….et c’est ce qui ressort de notre cœur maintenant lorsque nous composons. Et ça nous fait vraiment vibrer, on a un plaisir fou. Alors on ne rajoutera jamais d’expériences, sous le prétexte du sacro saint  « il ne faut pas faire deux fois le même album ».. On ne se pose pas ce genre de questions. On ne va pas mettre un riff nu-metal ou une cavalcade au synthé sous prétexte que c’est « in », on laisse ça à d’autres groupes qui le font mille fois mieux que nous on le ferait. Pour moi, jouer de la musique c’est être à 100%  convaincu de ce que tu fais. Si c’est pour faire un album ou 50% te plaisent et les autres 50% tu les joues pour faire plaisir aux autres pour moi c’est pas la peine. Tu prends pas de plaisir : tu te fais chier et c’est pas le but !
Et de toutes façons des influences nouvelles il y en aura toujours en plus sur chaque album, ne serait-ce que parce que tu évolues techniquement, que tu découvres des nouveaux groupes qui te marquent ou parce que tu ressorts un vieux vynil que t’avais oublié depuis 5 ou 10 ans et que ça t’inspire !! Par exemple, nous avons sur « Made in hell » cette fois des riffs à la PARAGON que nous n’avions pas avant, comme sur « Heart of Hell » ou « Shadowland ». C’est sûr, certains diront « Running Wild, Grave Digger, Paragon – où est la différence ? », mais les puristes comprendront très bien ce que je veux dire.
Ne me comprends pas mal : je suis bien sûr à fond true metal, c’est le seul truc que je sais jouer et c’est ce qui me fait triper. Ca ne veut pas dire que je suis sectaire au point de ne rien connaître d’autre ! Dans ma platine tournent également des RAMMSTEIN, des SAMAEL, du SODOM etc…je suis fana du vieux black, du thrash old school mais ce sont des éléments qui n’iraient pas du tout à Lonewolf.





Y’a-t-il un titre de cet album que tu aimes tout particulièrement ? Pourquoi ?

Franchement, je trouve cet album très homogène, un peu comme notre premier album « March Into The Arena ». Alors en extraire un, c’est franchement dur…J’ai peut-être eu un léger penchant pour les titres plus martiaux en ce moment, comme « Divine Art of Lies » ou « Made in Hell ». C’est le genre de titres que j’affectionne en répèt’ ou en live.


J’ai vu que Lonewolf était chez le label grec Eat Metal Records. Pourquoi avoir opté pour celui-ci en particulier ?

D’abord parce que ce sont des amis de longue date maintenant. Il n’ont pas beaucoup de moyens, mais sont à fond derrière leurs groupes. En plus ils ont des groupes comme WOTAN, réédité des groupes comme IRONSWORD ou BROCAS HELM, ce qui est un grand gage de qualité à mes yeux. Cela fait des années qu’ils me relancent pour sortir le nouveau LONEWOLF, avant « Unholy Paradise » déjà !! Mais à l’époque on était sous contrat encore pour un album avec les Espagnols. (Contrat duquel nous nous sommes dépatouillés maintenant). On leur a donc, à l’époque, offert le 45T « Hellenic warriors », déjà pour les remercier de nous avoir fait jouer en Grèce.
Nous n’avons absolument pas cherché d’autre label, car Eat metal s’imposait comme une évidence. Trois labels sont venus a nous : un Allemand, un Polonais et donc les Grecs d’Eat metal. C’est tous à peu près la même chose (l’Allemand notamment, je le connais bien maintenant) et donc nous sommes restés fidèles à notre idée de signer chez les Grecs. De plus, ils ont un très bon réseau underground pour la distrib et les concerts, je pense que c’est parfait pour un groupe comme nous ! De plus, pour être franc c’est intéressant pour nous d’être signés en Grèce car nous avons un énorme soutien là-bas, une bonne distribution. Cela pose de bons fondamentaux pour un quatrième album. De plus, le metal français a bonne réputation là-bas, grâce à des anciens comme BLASPHEME, H-BOMB et autres NIGHTMARE, ou plus récemment MALEDICTION (Rip).Et, dernière chose, si tu voyais les deux associés qui tiennent Eat metal (Qui est un label mais également un magasin) et tous ceux qui gravitent autour : c’est des putains de metalhead, c’est assez incroyable. Ils n’ont rien à envier aux Allemands les plus maniaques !!!Et cette attitude nous plaît forcément.


Comment vis-tu ton statut de groupe français ? N’est-ce pas trop difficile pour se faire connaître, à l’étranger notamment ?

Ben, en fait c’est bizarre. Tout en restant bien sûr très relatif, on a de très bonnes retombées en Allemagne et en Grèce. Pour être franc, je pense qu’on nous connaît plus en Grèce qu’en France, sans prétention aucune. C’est un fait, c’est comme ça. On a eu un soutien extraordinaire pour les deux premiers albums là-bas, on a fait un festival en tête d’affiche à Athènes qui reste mon meilleur souvenir de concert, on a eu de la pub dans le Metal Hammer grec, dispos dans tous les bacs, j’ai fait un nombre incalculable d’interviews là-bas etc….
Concernant l’Allemagne, on est pas mal défendus par des petits réseaux underground qui nous ont permis de bien vendre là-bas également.
Il y a en Europe un espèce de revival true metal depuis quelques années, en ce moment ça vient du nord comme PORTRAIT, SERPENTS SAINTS, ENFORCER et autres, et cela crée des réseaux dans lesquels se retrouvent  très bien des groupes comme LONEWOLF.
Notre statut de groupe français n’est, pour nous en tout cas, pas un handicap je crois. On est loyal dans notre démarche, on ne se prostitue pas dans la ‘zique pour avoir plus de succès, et ça les réseaux  de true metal y sont sensibles. Au contraire, je crois, après réflexion, que ça nous a pas mal aidés : dans notre style, la concurrence n’est pas énorme en France. Ce n’est pas comme si, pour schématiser, on était plus dans l’optique « Sonata Artica » ou « MetallicA ». On est dans l’optique « Grave Digger, Running Wild » etc, et ce genre de groupes étant moindres, c’est plus facile de faire circuler ton nom dans l’underground auprès des « true metalheads ». Ensuite, avec Internet aujourd’hui, ton nom circule vite dans l’underground…


Et niveau actualité, quels sont vos projets ? (concerts, tournée, clips, collaboration…etc).

Alors, on devait jouer à Grenoble en  mars, mais le concert est malheureusement reporté. Je vous tiens au jus dès que possible, et la nouvelle date sera sur notre Myspace dès que je la sais. Je me permets de le dire, car la date ne devrait vraiment être que reportée à fin mars ou avril et pas annulée.
On repart jouer à Athènes le 12 avril, un festival avec entre autres des groupes comme Omen, Manilla road, Stormwarrior, Cage etc…autant te dire que je suis fou !!! D’ailleurs, suite à un problème de bassiste, l’intérim là haut sera assurée par…Jan, l’ex bassiste de PARAGON. Alors autant te dire que je suis encore plus fou, ha ha ha !!!!Non, sérieux ça devrait être extraordinaire. Jan est un super mec, on a eu l’occase de jouer et faire la fête plusieurs fois avec les PARAGON à l’époque, on s’entent bien.
Un autre concert que j’attends avec impatience, c’est le LONG LIVE METAL 2 à Watrelos, le 10 mai. Avec HIRAX en tête d’affiche, il y a SACRED STEEL avec qui on a déjà joué en Hollande, les Suédois géniaux de PORTRAIT et d’autres…Là aussi ça devrait bétonner.
Cet été on va apparaître sur le « TRUE AS METAL », un tribute à Warlock, avec des groupes comme CRYSTAL VIPER, SABATON, DORO qui reprend un vieux titre de WARLOCK…
On va apparaître sur la compil vynil LONG LIVE METAL (1 ou 2, ce n’est pas encore défini) de chez EMANES METAL avec un titre inédit, enregistré lors des sessions de « Made in hell ». (Ce titre n’est d’ailleurs absolument pas un « B-side » !!!)
A coté de ça nous sommes en pour parler pour d’autres dates, mais il est trop tôt pour en parler. Les news suivront dès qu’il y a confirmation sur notre Myspace !





Passons maintenant à ma question favorite ! Si tout était possible, avec qui rêverais-tu de collaborer ? De partir en tournée ?

De collaborer ? Houla….ta question favorite est difficile, ha ha !!! Pour moi ça a déjà été un grand plaisir de collaborer avec Eike pour la prod de « Made in hell ».  Allez, j’aimerais beaucoup enregistrer avec un gars comme Uwe LULIS ou Piet SIELCK. Pour partir en tournée, je dirais PARAGON (avec eux c’est la fête assurée à 100% et true metal ‘til death- METAAAAAAL !!!!)), RUNNING WILD, GRAVE DIGGER ou nos potes de NIGHTMARE (et leurs roads) avec qui on passerait un moment fabuleux je pense , même si le foie en prendrait un coup !!!! Après, bon, il y en a pleins pleins  pleins. Mais tu sais, on a déjà joué avec Paul Di’Anno , Steve Grimmet (Grim Reaper), Grave Digger, Dark Age, Paragon, Sabaton, Vortex et autres Wizard et j’en passe, et rien que rencontrer ces gars, boire des canons avec eux et partager la scène c’est beaucoup de chance pour un groupe comme nous. J’en suis bien conscient !!


Pour ma part j’ai tout dit ! Une dernière chose à ajouter pour les lecteurs d’HeavyLaw (et les autres) ?
Je voudrais signaler que Alex, le gratteux de NIGHTMARE, a tenu la basse pendant un bon moment dans LONEWOLF. Il a assuré l’intérim pour Dryss qui a émigré au Canada. Alex nous a fait énormément progresser, il a beaucoup d’expérience musicale grâce à NIGHTMARE et nous a beaucoup appris, tant au niveau enregistrement qu’au niveau arrangement, et ça nous sera très utile pour le futur. De plus le gars en lui-même est une crème comme j’en ai rarement connu dans le milieu, d’une gentillesse rare.
Maintenant,  Dryss revient du Canada et reprendra sa place dans LONEWOLF en février. Il n’y a qu’en Grèce donc, comme dit précédemment que Dryss ne pourras pas être là. Mais peut-être ferons nous un dernier concert avec Alex pour le remercier d’avoir été là pour nous dépanner, on va voir comment ça se goupille. Déjà, ça sera malheureusement pas la Grèce car ce soir là il joue avec NIGHTMARE.
Je voudrais remercier les lecteurs d’avoir pris le temps de me lire, et, si le heavy « old school » vous branche, venez jeter une oreille sur notre Myspace !!





Merci beaucoup de m’avoir accordé un peu de temps pour cette interview ! J’espère que tu n’as pas trouvé ça trop ennuyeux… Bon courage pour la suite ! A bientôt !

~ La Dame à la Licorne ~

Site : http://www.chez.com/lonewolfweb/
Myspace : http://www.myspace.com/metalonewolf

0 Comments 01 janvier 2008
Whysy

Whysy

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