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Luca Turilli… voilà un musicien dont la réputation n’est plus à faire dans le monde du Métal ! En effet au cours de ses multiples projets, l’Italien a toujours su impressionner par ses qualités de compositeurs en créant de fines mélodies associées à des orchestrations grandiloquentes du plus bel effet ! Que ce soit en binôme avec son compère Staropoli ou bien en Solo, il n’a jamais rendu les armes et se permet le luxe d’être très prolifique… Jugez plutôt, neuf albums, un Live et un EP en moins de dix ans de carrière, la qualité étant au rendez vous...
Le guitariste nous propose ici son nouveau projet « Luca Turilli’s Dreamquest », et, première chose remarquable, Luca n’officie que derrière les claviers sur ce disque, l’instrument semble être son nouveau dada… on se rappelle qu’il pianotait déjà sur son troisième et excellent effort solo. Il faut préciser également que si le projet est nouveau, les musiciens sont de vieilles connaissances… Robert Hunecke-Rizzo derrière les fûts, M. Sascha Paeth à la basse, Dominique Leurquin à la guitare (qui aux dires de Luca, est plus technique que ce dernier à ce poste…) et enfin au chant l’énigmatique Myst, qui, à mon humble avis, n’est autre que Bridget Fogle, déjà présente sur « The Infinite Wonders of Creation ». En effet, les timbres sont très proches et je miserais bien une pièce là-dessus… Malheureusement , on ne le saura qu’à la sortie du second « Dreamquest ». En tout cas les vocaux sont variés et correspondent parfaitement aux nouvelles compositions de Luca Turilli. Nous avons là un nouvel homme qui se dévoile à travers ce disque. Le principal fait marquant étant  de ne pas avoir de concept défini, chaque chanson semble indépendante et c’est une première pour le transalpin.
Musicalement, « The Infinite Wonders of Creation » nous avait déjà un peu mis sur la voie en plaçant quelques éléments identiques, tempos plus calmes, compos « aériennes »… et de là à dire que les albums ne sont sortis qu’à un mois d’intervalle juste pour amorcer cette nouvelle orientation, il n’y a qu’un pas que je m’empresse de franchir… On est malin du côté de Joey De Maio ;).
Mais attention, je n’ai pas dit que les albums étaient des copies conformes, Avec Lost Horizons, les différences sont bien plus palpables, plus nettes. On nous propose un métal teinté d’électro (dans les percussions et les sonorités atypiques de claviers), avec parfois un léger esprit gothique (y’a qu’à voir la pochette !:p), les compositions me font penser tour à tour par différents aspects, à du Nightwish (envolées lyriques), Rammstein et Gothminister (côté électro) ou encore parfois à The Kovenant qui est une référence pour l’artiste Italien. Les titres sont bien plus courts que ce à quoi nous étions habitués cependant, la patte Turilliesque est bien présente ne serait-ce que dans les formidables mélodies proposées. L’omniprésence remarquable des claviers à sonorités futuristes (« Virus »), mettent en place les mélodies, tel un support, pour un rendu du plus bel effet !
Les titres font mouche à chaque fois et il n’est pas rare de se surprendre à les chantonner après une ou deux écoutes. Quatre ou cinq titres possèdent des refrains aussi énormes que le déjà classique « Mother Earth ». On retiendra parmi les meilleurs morceaux « Virus », « Dreamquest », « Lost Horizons », « Energy » ou encore « Frozen Star »…et une fois n’est pas coutume, le tout se termine sur un final grandiloquent « Gothic Vision », chœurs monstrueux à l’appui !
Bien évidemment cette galette devrait déplaire à de nombreux puristes trop ancrés dans un style référentiel, mais l’Italien souhaite faire plus, et le fait de proposer différentes facettes nous rassure sur son avenir. Le voici qui rebondit et l’on parle déjà d’une association dans un futur proche entre M. Turilli et Tarja Turunen… Irrésistible ascension…
En tout cas nous avons là un disque très bien pensé, complet, professionnel, et fort agréable. Le timbre de la demoiselle ne faisant qu’augmenter  cette bonne impression et il ne rate la note maximale que de très peu, ceci s’expliquant par mon « ras le bol » du « Métal à chanteuses », ne croyant pas Luca Turilli incapable de vouloir surfer sur la vague à succès…
Pour l’anecdote, sachez que le transalpin nous prépare le nouvel album de Rhapsody, le deuxième volet de Dreamquest ainsi qu’un quatrième album Solo !!! Mais où s’arrêtera-t-il ?

0 Comments 06 juillet 2006
Whysy

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