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Ça par exemple!!! mais ce ne serait pas le nouveau Starbreaker qui vient de paraître cet été! !
-Noan le nouveau starbreaker !!!!!!!!!! Mais c’est énooooorme, mais  c’est Suppeeeeer!!
-Moui ,n’en fais pas trop, s’il te plait, ami lecteur, je te reconnais tu es le lecteur fayot en plus!!:)
-Noan mais le Starbreaker tu te rends pas compte, c’est gu…PAAAAF

-Si si et je me rends surtout compte que tu vas tater du goumi si tu ne te tiens pas tranquille pendant ma chronique. Hum ah le nouveau Starbreaker...

Hé oui, tout amateur d’Hard Rock mélodique a de quoi entreprendre une polka à l’annonce de cette nouvelle tant le premier opus de la bande de Tony Harnell( le frontman émérite de TNT de 1984 à 2006) avait été diablement sympathique mais ce n’est pas parce que
le label Frontiers records est une pépinière de groupes talentueux au charme délicieusement suranné qu’il faut sans sourciller  encenser toutes ses parutions. Alors qu’en est-il vraiment de ce Loves Diyng Wish ?

Le groupe contient toujours les mêmes protagonistes (à l’exception du bassiste Fabrizio Grossi qui est parti au profit de Jonni Lightfoot)  et avance en terrain (trop ?) connu : un hard rock mélodique très calibré même si une petite touche de modernité a été introduite pour cet album. En effet, le soin apporté dans le traitement des guitares toujours jouées par un Magnus Karlson inarrêtable (mais comment fait-il ? Se doperait-il, il est partout en ce moment !!) apparaît très rapidement au fil des premiers titres.

Une volonté évidente de rafraîchir la formule en plombant les riffs (End of alone) et en se dotant d’un gros son (Loves diyning wish) est visiblement la nouveauté majeure de cet opus, surtout que la  production de Tommy Hansen, comme d’habitude  exemplaire, met en valeur ce parti pris. Cette aspiration est en outre renforcée par une multitude  d'artifices sonores voire bruitistes (samples divers, loops de batterie sur End Of alone et sur l’ultra classique Buiding a wall, ou Live your life avec ses bouts de refrains répétés à l’hygiaphone ou ces petits sons indus aussi présents sur Hello are you listening ) ou encore par le chant plus agressif quoiqu' un tantinet forcé sur Live your live du frontman. Ces innovations tentent d'apporter un souffle nouveau aux compositions  mais on est tout de même dans la droite lignée du premier album éponyme tellement ces initiatives décorent les mélodies plus qu’elles ne les bouleversent. (A l’exception de l’horripilant piano sûrement samplé de the day belong to us qui me fait penser à la bande son de l’exorciste par son aspect oppressant)

Alors le problème c’est que les titres, s'ils sont tous très bien structurés et très  professionnels   (en même temps cela serait dommage vu le cursus de ses membres!!)  cèdent souvent à la facilité de morceaux ultra classiques et  pas toujours très enthousiasmants. En effet que penser des très propres sur soi et finalement très américain Hide, Ou Live your life. Ce Hard Fm très simpliste et ultra prévisible est à mettre au crédit d’un manque d’aspiration tant les compaires nous avaient habitués à mieux (Underneath a falling sky qui électrise les moumoutes sur le précédent opus!!).Heureusement que Karlson sait y faire pour multiplier les soli salvateurs au milieu de titres assez plats (changes me, the day belong to us) et que  le chanteur n’est pas non plus un manchot du micro (end of alone) parce qu'on frisait l'album déception. Quelques titres sortent ainsi du lot pour nous faire saliver et regretter que tout l’album ne soit pas du même tonneau (evaporate presque chanté comme Muse, ou Unkbnown superstar) mais il faut attendre l’ultime chanson pour trouver un titre ébouriffant: This Close est en effet  vivant poignant et sensible, ce qui contraste énormément avec ses prédécesseurs. Preuve en est que quand les deux bougres s’investissent vraiment dans leur composition, ils savent dégager des émotions à en faire sangloter un catcheur en rut par pleine lune.:p

Starbreaker nous présente ainsi un album super pro et très carré mais auquel il manque le feeling d’un Gotthard, l’efficacité d’un Last Autumn Dreams ou le fun de Brother Fire tribe. La réussite du premier album n’a donc pas été réitérée et dans une année 2008 très chargée pour le Hard Rock mélodique, Starbreaker se place juste au dessus de la moyenne.

0 Comments 15 octobre 2008
Whysy

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