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Tony NIVA : un nom qui vous est sans doute parfaitement inconnu, sauf si vous suivez d’extrêmement prêt le monde de l’AOR européen... Pour les autres, petit cours de rattrapage :

NIVA fut le premier chanteur de SWEDISH EROTICA, mais ne marqua que peu les esprit, ce dernier figurant uniquement sur le premier single du groupe, qu’il quitta avant la sortie de l’excellent premier album éponyme en 1989 (où il ne sera crédité que des backing vocals), remplacé par l’infiniment plus connu Mats Leven... Vient ensuite le premier album de son propre groupe, NIVA (il a pas dû chercher longtemps, remarquez...), «No Capitulation», en 1994 (uniquement au Japon, comme la plupart des albums d’AOR de ces années noires pour le hard rock mélodique), puis «Gold From The Future» en 2011 (même punition géographique). Mystère absolu des maisons de disque, ce même album sort en Europe en 2012... sous le nom OXYGEN (avec le titre «Final Warning»). Un an plus tard, donc, sort le troisième album de NIVA, en Europe, sous le nom... NIVA (histoire d’être bien cohérent avec le changement de patronyme de l’année précédente... non mais franchement...).

Bref, leçon d’histoire mise à part (mais à Heavylaw, on aime bien l’histoire... enfin surtout les fans d’ADX en fait, donc pas grand monde au final...), nous voici devant un album qui sera sans aucun doute votre premier contact avec Tony NIVA, qui a clairement une voix qui aurait mérité plus belle carrière. Non pas que cette dernière soit exceptionnelle ni originale, mais elle fait le boulot, et elle le fait très bien...

Nous naviguons donc ici en plein territoire AOR européen, avec tout de même une forte connotation Hard FM plutôt sévèrement burnée. Car non, ce disque ne remplira pas le quota de ballades sirupeuses tellement raillé par les détracteurs du style. Déboulant avec des titres ultra immédiats et franchement jouissifs «Never too late» et «Perfect Life», l’album restera tout du long sur le terrain du hard FM efficace, ne plaçant ses 2 ballades qu’à la fin de «chaque face», comme au bon vieux temps (l’excellente «In A Misty Light», en cinquième position, et la sympathique «I Feel So Alone» pour clore le bal).

Bien entendu, n’attendez rien de neuf dans cet album, car vous seriez déçus. Tout a déjà été entendu ailleurs, mais le tout garde une vraie fraicheur et a une vraie faculté à transmettre l’enthousiasme évident de ses géniteurs. Et quand on sait que dans le style, l’accroche et le plaisir immédiat sont deux données primordiales dans l’appréhension d’un disque, on peut clairement dire que NIVA a rempli ses objectifs...

Tony NIVA, vous ne le connaissiez pas, vous le connaissez maintenant, et vous allez retenir son nom....

0 Comments 04 octobre 2013
Whysy

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