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Malison Rogue est avant tout un groupe de scène, et cela se sent. Ce disque va vous donner envie de vous déchaîner sous un soleil de festival d’août !
Le groupe suédois a changé son nom d’Ashes et enregistré un premier album éponyme fort enthousiasmant. Sonnez tombours et trompettes ! Ou presque. Sur un ton enjoué, le quatuor livre huit chansons puissantes. Pochette caractéristique du genre, titres courts et incisifs - même dans leurs intitutés -, cette absence de firoritures augure d’une musique relativement simple.

Le disque s’écoute en un rien de temps : pas question de remplissage ici. Les titres sont accrocheurs, les refrains souvent entêtants (le premier titre, «Friend or Foe», malgré sa simplicité, vous accompagne bien après l’écoute), les riffs rapides sonnent comme autant de réveils matin, le chant très clair, souvent appuyé par des grunts/growls, l’est même parfois par de courts choeurs.
C’est un album qui s’apprécie en plusieurs temps : c’est le genre de disques pour lequel on change de chanson préférée, car on a plaisir à changer régulièrement l’ordre d’écoute !
Les énergiques et énergétiques «Friend of Foe», «The pain you cause» (elle sent diablement Queensrÿche, celle-ci!) mais «The Griever» et «This Lonely Road», un peu plus progressives, vous confirment le talent des musiciens. La production assurée par Mats Leven (Therion), le mastering par Micke Lind (Candlemass, Dio) jouent certainement !
La meilleure chanson - à la date d’aujourd’hui ! - est selon moi l’excellente «Scars», qui condense tout ce que le disque offre de meilleur, un mid-tempo qui laisse s’épanouir, et le chant, et les guitares, avec une partie purement instrumentale quasi épique ! Excellente ausi, «Everything fades», duo power avec une chanteuse (Johanna Lewerin) qui clôt l’album en beauté.
La moins bonne, car elle n’est pas mauvaise, et puis c’est un peu pour chipoter, pour faire mon boulot, c’est la ballade «My Mistakes», qui, si je suis mauvaise langue, porte bien son nom. Je l’aurais bien mise à la fin, celle-là. «We’re all born sinners» est très chouette : au delà du hard-rock, elle a un côté punchy d’abord punk, puis power, qui ne peut que plaire ! Cette chanson est trop courte, on en redemmanderait bien un, de refrain…

Mais, mais… le quatuor prend avec tout cela le risque du déjà-vu, ultra-entendu : petite intro acoustique, envoi de la sauce, couplet refrain sans surprise….

Eh oui, rien de nouveau sous le rouge soleil d’Iron Maiden : de nombreux groupes continueront de rêver d’avoir aux aussi leur jet à leurs couleurs, et même d’en changer en fonction de leur rang dans les classements mondiaux de ventes de disques.
Malison Rogue ne fait pas exception et nous sert rien d’exceptionnel en soi. Mais les musiciens fussent-ils des légendes vivantes ne sont pas immortelles, il en faut, des jeunes générations. Il faut un début à tout pour devenir une starrr, et Malison Rogue a du potentiel.
L’on espère qu’ils transformeront l’essai et continueront de porter haut la flamme du hard rock de la fin des eigthies.

0 Comments 10 mars 2011
Whysy

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