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Et voici votre folkeuse attitrée d’Heavylaw qui revient avec une nouveauté qui devrait en ravir plus d’un ! Le temps de sortir la galette de ma sacoche, laissez-moi vous présenter Schelmish, un groupe folk métal allemand (et oui encore un) qui n’en est pas à son premier essai puisque Mente Capti est leur 6ème album. Néanmoins celui-ci se démarque du reste de leur discographie par l’apport du métal, jusqu’alors absent.

    Le groupe délaisse donc un folk à la Corvus Corax pour nous offrir un mélange plus éclectique. Côté folk, on retrouve des bagpipes à la pelle, des percus médiévales, un peu de flûte et de vielle à roue… Un bon petit mélange en somme. Les fans du style Corvus corax et consort ne seront pas perdus puisque le groupe réutilise la même sauce, la touche métal en plus. Ainsi, les mélodies efficaces, desservies par l’armée de bagpipes, sont la colonne vertébrale. Le côté métal s’immisce parfaitement à l’ensemble, même si on regrette une plus grande prise de risque de ce côté-ci. En effet, les guitares et la batterie sont de façon générale en retrait, ce qui retire la puissance qu’elle aurait pu fournir le moment échu (Der letze Kuss, Freigang). Le pari est tout de même réussi sur certains morceaux, comme Galapagos, Mente Capti et Pank! avec son côté un peu punk dans les guitares. Les instrumentales, qui pour la plupart ne possèdent pas de caractère métal, « allègent » l’album. Certaines figurent parmi les morceaux les plus réussis, qu’elles soient reposantes ou entraînantes.

    Le chant est fidèle au modèle allemand, rien de bien novateur ici (Freigang, Tanz mit mir). La surprise se trouve dans un des morceaux où l’on trouve du rap en plein milieu !! Certes il faut une certaine ouverture musicale pour apprécier ces morceaux (choses à laquelle j’ai eu du mal), mais il faut tout de même saluer la performance ! Alors que l’on cherche la prise de risque (sans la trouver) dans le côté métal, qui je le rappelle est nouveau pour le groupe, c’est dans le chant qu’on le trouve, alors qu’on n'attendait pas mieux qu’un chant allemand basique. Je vous invite donc à écouter Die Marionette pour le fun !

    Avec un album comptant pas moins de 19 pistes, dont presque la moitié d’instrumentales, on peut dire que le groupe n’a pas manqué d’inspiration ! On aurait peut-être préféré moins de pistes, mais des morceaux plus fouillés. Il n'en reste pas moins que certains morceaux sont vraiment excellents. Les mi-tempos Rabenballade, et Weisse Fesseln avec son chant féminin en backing vocals, les instrumentales, Galapagos, très entraînante avec sa petite touche électro dans la rythmique, et Osmanich, un air médiéval dont la reprise est tout à fait réussie. Enfin, Follow me up to Carlow et ses influences irlandaises donne un vrai dynamisme en cette deuxième moitié d’album qui perdait un peu en puissance.  

    C’est donc un album assez réussi pour Schelmish, bien que je préfère leur ancienne formule plus folk, parsemée de quelques touches électro dans les percussions (Jetez donc une oreille à leur album Tempus Mutatur, beaucoup plus puissant et entraînant). On a parfois l’impression que le groupe peine à trouver sa propre identité, tantôt trop proche de Corvus Corax, tantôt grignotant sur des groupes tels que Saltatio Mortis. L’ensemble est loin d’être désagréable pour le côté métal en plus, peut-être se sont-ils améliorés sur les deux derniers… A suivre !

-SiraxtA-

0 Comments 07 novembre 2007
Whysy

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