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Aujourd'hui je me souviens encore...
Les quelques rayons de soleil qui frappaient mon visage durci par la dernière bataille me réveillèrent. Il m'a fallu quelques secondes pour que d'une image floue se dessine l'intérieur d'une tente sobrement arrangée pour y installer un blessé...je devais sûrement être ce blessé. Au loin, j'entendais la voix d'une personne, une jeune fille probablement. Elle rigolait, elle s'amusait...cette même voix s'approchait rapidement de ma tente lorsque j'ai compris que cette demoiselle venait prendre de mes nouvelles. Elle entra dans la tente. Le soleil ne me laissa voir qu'une silhouette. Une silhouette forte mince, 1m60 tout au plus, des cheveux dorés longs et bouclés, elle s'avança et peu à peu son visage se dessina...peut-être des yeux bleus...non marrons et exorbités, sa bouche fine....non couverte de poils et cinq dents en moins, ses doigts trapus se rapprochèrent...Valmi, plus aucune hésitations et cette voix si féminine ne me laissait plus aucun doute quant à l'état de sa deuxième testicule..."Capitaine! Vous re-voilà parmi nous! Justement on vous attendait! Ces hommes nous ont ramassés et nous ont offert leur aimable hospitalité", "Valmi, qui sont-ils?","Je ne sais pas, des hommes avec un dialecte assez surprenant, mais à ce que j'ai compris, ils nous prennent pour leur sauveur...ils veulent quelque chose de nous..."
Puis nous avons été interrompus par l'un de ces "hommes".

"Tabarouette de caribou de sirop d'érable, comment vas-tu mon chum? On a bien failli te perdre 'stie". Effrayé, je pris le bras de Valmi..."Koudon! Ne sois pas en criss! Tu vas pas faire ton fif tabarnak!","Ne vous inquiétez pas mon capitaine, ils nous veulent que du bien..."
C'est alors que les autochtones nous invitèrent à les rejoindre à leur table. Ils étaient tous vêtus d'une espèce de fourrure de renard sur la tête et dès qu'ils me virent sortir de la tente, ils s'agenouillèrent à mes pieds et ils commencèrent à hurler "BIBITE" de plus en plus fort et de plus en plus rapidement. D'un air amusé je lançai "Oh vous savez, Valmi n'est plus que la moitié de sa bibite!", insulté, Valmi répondit "Non mon capitaine, bibite veut dire bestiole, ils veulent qu'on les sauve de la bestiole qui se trouve en pleine mer","Je veux bien mais avec quel navire?","Ils vont nous en prêter un m'ont-ils promis".
Ne voulant m'engager dans aucune bataille, ni une ni deux, je pointai du doigt un arbre derrière eux et hurlai:" ATTENTION V'LA UNE GROSSE BIBITE QUI VA ATTAQUER". Lorsque tout le monde se retourna, j'empoignai Valmi et je fuyai vers la côte en espérant pouvoir trouver un quelconque navire.

Peut-être une dizaine de kilomètres plus tard nous stoppions, épuisés et Valmi lança "Comment ça mon capitaine, on vient de fuir il y a à peine une minute, on voit encore la tribu et vous voulez déjà vous reposer, on voit un port juste derrière ces arbres, rapprochons-nous!" Une cinquantaine de bateaux étaient garés au port..."Bon mon capitaine on a pas grand choix, seulement deux navires sont amarrés au port", "Comment ça deux? Il y en a toute une série, regarde Valmi! Celui-là! Il est pour nous!","Mon capitaine vous parlez du tronc d'arbre?" C'est à ce moment-là que je me suis questionné sur la nature des médicaments que m'avaient donné ces êtres humains. "Tenez capitaine, laissez-moi m'occuper de tout ça et réfléchissez à un éventuel tracé maritime". Durant mon enfance j'ai suivi des cours de traçage, alors autant vous dire que la mer je connais ça! "Valmi! On fonce tout droit et on s'arrête dès qu'il n'y a plus d'eau!","BIEN MON CAPITAINE!" Et voilà que nous nous élancions vers le grand large, moi et Valmi.

Pour faire passer le temps nous jouions à Cache Cache, à la prisonnière et au pirate, touche touche le chat... un rêve qui devenait réalité, derrière ces yeux trapus et la calvitie naissante, je voyais en Valmi une autre personne... Espérons que nous ne rencontrerons pas d'autres voyageurs; j'aimerais que ce moment ne s'arrête jamais. A la prononciation de ce dernier mot un grondement raisonna! Puis un autre, et encore un autre. Valmi observa au loin 3 navires, et ces navires ne lui étaient pas inconnus, Le Grave Digger, le Manowar et le...Rebellion. C'est peut-être un sourire que j'ai vu apparaître sur le visage de Valmi qui se remémorait à cet instant les moments intimes passés avec la basse de Tomi Göttlich.

Première chose remarquable, le navire Rebellion semble deux fois plus gros que Manowar ou Grave Digger, ou ce sont peut-être ces deux derniers qui sont plus petits, et il ne faudra qu'un souffle de Michael Seifert pour réduire à néant le capitaine Joey DeMaio et Manni Schmidt. On entend d'ici les cris et les hurlements des pauvres pirates de ces deux bateaux. Quelle atrocité! Juste le temps d'ordonner à Valmi de faire cap inverse que l'on voit apparaître comme par enchantement, sur NOTRE bateau, Uwe Lulis et Tomi Göttlich, Valmi reconnaissant ce dernier anticipe les choses; à quatre pattes, fesses en l'air, d'un air soumi, il implora: "Ho Oui! J'ai été un vilain Pirate! Punissez moi! Invoquez la bibite!". Sacrebleu ce n'est pas avec une basse, ni deux, mais bien trois que Valmi va être puni! Mais que fait-il! Il m'abandonne! Une nouvelle fois je tentai de fuir mais une fois encore
c'est Michael Seifert qui se dresse devant moi et je me souviens juste de ce mot:" MIKLAGARD" chanté d'une façon tellement puissante que le bougre défonça, en plus de mes tympans, le bateau. Une armée, toute aussi puissante que ces hommes déjà présents, accosta le bateau, mais nous étions foutus, nous n'étions que deux...la puissance d'une telle armée n'est pas comparable avec ce que l'on peut connaître aujourd'hui, elle donne l'impression d'avoir grandi, d'avoir fait de leurs erreurs du passé, une force...Ils se sont entraînés, ils ont engagé de nouvelles recrues! Comment diantre une femme peut-elle aussi invoquer le Guitar Heroe dont le pauvre Valmi va faire connaissance! Comment une Simone peut-elle faire ça! N'a t-elle pas sa place aux côtés des filles de joies qui ne sont là que pour épater la galerie?

Ces refrains puissants et mélodiques qui raisonnent telle la colère des dieux tout puissant ne fait plus aucun doute là-dessus...la mer appartient à Rebellion....l'histoire ne fait que continuer! Duck

0 Comments 29 mars 2007
Whysy

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