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Vous ne pouvez pas vous imaginer que pour nous, chroniqueurs, faire une introduction à chaque début de chroniques relève d'un exploit, car il faut savoir être à la fois original et ne pas être pompeux. Alors au bout d'un moment, on ne sait plus quoi raconter. Allez essayons de faire un effort pour ce groupe italien de power symphonique.
Alors déjà Derdian est né en 98 dans les vastes contrées de la botte européenne. Initialement, le groupe jouait des reprises de Metallica, Megadeath avant d'approcher le côté power métal en 2000. Pas mal comme reconversion n'est ce pas? Ensuite pas moins de quatre chanteurs, cinq bassistes et trois guitaristes ont fait des apparitions (certaines plus brèves que d'autres) avant que le groupe se stabilise enfin.
Mais voilà, Derdian, ils sont pas les seuls à faire du power symphonique, et surtout en Italie. Tel un nain devant l'urinoir, ils devaient placer la barre très haute.
Le power symphonique, pour que ça marche, il y a une recette bien particulière, mais plus on avance dans le temps, plus on s'aperçoit que tout le monde applique de mieux en mieux cette recette, car les jeunes groupes, ils sont pas cons, ils vont pas faire les mêmes erreurs que d'autres qui ont foiré. Alors toute cette vague de jeunes groupes arrivent maintenant avec un album béton. Alors que leur reprocher?

°Le manque d'originalité? C'est vrai que Derdian officie dans du power symphonique sans grandes originalités, pourtant ils arrivent toujours à me faire bouger la tête sur des refrains mélodieux à souhaits. Et puis les titres sont variés, on a l’ intro symphonique, on a le bon vieux classique speed au refrain prenant, Eternal Light avec les éternels vols vers le ciel et tout le tatsouin, et puis on a le prog-egyptodial (nouveau mot de mon vocabulaire), Anubi's Call, toujours pour faire style qu'on connaît l'histoire de l'égypte. Et que serait un album sans un bon slow, chose faite avec Where I Can Fly (dit donc toujours en train de planer ces groupes...).
Et j’aime bien le Screams of Agony qui aurait très bien pu être une composition de Karelia…prenant !
Les tempos sont donc variés, les mélodies bien foutues. Donc bon que leur dire ou reprocher de plus.

°La mauvaise prod? N'est pas Italien qui veut mais surtout: n'aime pas Italien qui veut. Il faut dire que les productions italiennes n'ont jamais été de renoms mais Derdian s'en tire plutôt pas mal, mais les inconditionnels des grosses guitares et batterie peuvent passer directement leur chemin.
Le son n'en est pas moins de bonne qualité et je le trouve plutôt clair et agréable, avec une batterie qui sonne batterie et une guitare qui sonne guitare. Le chant aigu de Joe n'est pas désagréable et se mêle parfaitement au reste de l'album ,mais un peu plus de profondeurs sur les choeurs et autres orchestrations auraient été la bienvenue. Ils en sont qu'à leur premier album, laissons leur le temps.

°La coupe de cheveu dépassé et un accoutrement digne d'Halloween? Bah c'est du speed sympho...donc tenue de rigueur exigée: cheveux longs et habits moulants

Malgré un bon album dans son ensemble, j'ai bien peur que Derdian ne fasse pas la percée qu'ils attendent, faute d'orignalité. Pourtant, le groupe possède les capacités requises pour faire partie du panthéon du heavy sympho. Le deuxième album étant déjà prêt et enregistré, je doute quand même qu'il y ait une quelconque innovation. Enfin je peux me tromper, en attendant, l'album est conseillé à tous les true fans d'Italien... Duck



0 Comments 28 mars 2006
Whysy

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