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InnerWish a connu son apogée avec Silent Faces, second album en tous points irréprochable qui n’a cependant pas fait beaucoup de bruit dans le paysage audio métallique. Je n’imagine pas le nombre d’exemplaires vendus si ce même album avait été fait par Iron Maiden. Enfin c’est comme ça, qu’est ce qu’on y peut. Pas grand chose si ce n’est causer un peu de ce groupe grecque à l’occasion de la sortie de son quatrième album No Turning Back.

Si les nostalgiques de Silent Faces ne retrouveront pas un album aussi racé et aussi génial, force est de constater qu’InnerWish fait toujours dans le bon goût. Avec son petit clavier discret, mais qui abonde toujours dans le bon sens, celui du mélodique, InnerWish enchaîne les bons titres sur ce nouvel album. C’est puissant, assez efficace, épique parfois, plutôt percutant, et en plus pas seulement au niveau des refrains. Ainsi Chosen One, Save Us, Last Breath, Lawmaker, Full Of Lust sont des brûlots qui te consument du début à la fin.

Les morceaux sont directs, presque trop parfois car j’ai ressenti comme un manque de liant, doublé d’un sentiment de « trop prévisible » sur deux ou trois titres (The Signs Of Our Lives, Burning Desires ou Welcome To My World). Rien de bien méchant, ces morceaux font tout simplement partie du lot de titres plus faibles que je tolère largement, car InnerWish compense par une grosse envie de bien faire, surtout ce chanteur qui tente le tout pour le tout pour sortir chaque titre des sentiers battus. Le fan « die hard » de heavy mélodique, celui qui achète tout, en sera contenté. D’ailleurs c’est tout à fait le genre d’album que je m’offre les yeux fermés, et sans regret s’il vous plait.

Après, tout dépend de ce que vous attendez d’un album, car oui on peut affirmer qu’il manque peut-être une atmosphère, une unicité, à cet album, et que si la plupart des titres sont bons ils ne forment pas un tout massif qui peut marquer l’auditeur sur le long terme. Pourtant ils y avaient mis les formes les gars d’Innerwish, en respectant scrupuleusement leurs quotas pour que l’album ait tout ce qu’il faut là où il faut. On a le mid tempo Sirens qui démarre à la Manowar et qui reste ensuite coincé en eaux troubles, le genre de titre qu’on aime ou qu’on déteste. On a le mid tempo babylonien (pour reprendre l’expression toute trouvée de Duck) Kingdom Of Our Prime, moyen le titre babylonien quand même. On a pour finir la ballade mélancolique Live For My Own plutôt bien faite avec un piano qui canalise bien les émotions dégagées par le chant.

Alors, la conclusion ? Et bien un album dans la même veine que son prédécesseur Inner Strength, même si je regrette un peu qu’InnerWish ait perdu de son identité si forte sur Silent Faces, au point que certains morceaux fassent carrément penser à d’autres groupes (Black Majesty, Wizard). Allez, on va dire que ça vaut son 7/10, quand même.
[right]Chris[/right]

0 Comments 13 mai 2010
Whysy

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