En Metalium on peut y voir tout ce que l'on veut, mais on ne leur reprochera pas de ne pas être fidèle à leur musique, car même après 6 albums, le groupe n'a pas fait un pet foireux qui aurait pu salir toute leur discographie (n'y voyez là qu'une image sordide sans réel intérêt, mais est-ce que le pet foireux vous est déjà arrivé? Alors vous me comprenez!). Metalium est donc un groupe fidèle à sa musique et ce n'est pas avec Nothing To Undo - Chapter Six qu'ils vont changer leur truc. Leur truc c'est quoi? C'est du Heavy Métal assez traditionnel avec bons gros riffs année 80. Classique allez-vous me dire. Et en effet, la musique de Metalium n'a rien d'innovante, elle décervelise et nous fait passer un bon moment.  C'est vrai que, et l'on peut quand même leur reprocher cela, même si l'on avait pu déceler une once de nouveauté dans le précédent album, le groupe a préféré se renfermer sur une musique moins mélodique que ce qu'avait pu être Demons of Insanity - Chapter Five, ce qui est fort dommage, néanmoins, il est toujours bon de headbanguer sur un gros Heros ou Spirits, où ça fait boom boom boom à droite et à gauche ou de prendre sa tendre et dulcinée sur la power ballade Was Home.  Même si, comme je l'ai dit quelques lignes au dessus, la musique étant moins mélodique que son prédéceur, la bande à Matthias Lange nous a décelé deux trois titres au refrain puissant et mélodique; Mindless et son solo à la Kaï Hansen, Dare au refrain gueulard. Non on passe franchement un bon moment...  J'ai reproché au groupe sa diversité musicale, mais ce que je ne peux pas reprocher, et même bien au contraire, c'est que d'albums en albums, et que cela soit au niveau de l'exécution, de la production et de la technique, le groupe acquiert une maturité et ne refait pas les mêmes erreurs. On passe donc d'un son brouillon où tous les instruments se chevauchent les uns sur les autres à un un son clair, précis et puissant. La palme de la performance ira à Henning Basse qui a décidément fait énormément de progrès, il suffit de l'entendre sur le titre Straight Into Hell pour le réaliser. Ses multiples expériences en live lui ont donc porté des fruits. Il nous achève dans la reprise de The Show Must Go On, dont la prestation au chant ne vaut évidemment pas celle de Fredouille, mais qui en est largement à la hauteur. Un bien bel hommage!  Le problème avec la musique de Metalium est qu'on en a vite fait le tour et je donne ma tuque en gage que cet album tournera deux trois fois sur la platine avant que vous ne passiez à autre chose. On passe certes un bon moment, mais un bien trop court moment. Pour y remédier, il nous faudrait un Chapter 7, un peu plus soigné sur les mélodies et pas nous ressortir sur cinq titres le même riff...Un album qui est fortement conseillé aux fans du groupe. Pour les autres, vous n'avez pas été emballé par ce qui a été fait avant? Vous ne le serez pas aujourd'hui. Duck.