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Voici nos américains de retour avec leur nouvel album Octavarium, inutile de présenter ce groupe qui est aujourd’hui le maître incontesté de la scène métal prog. Tout d’abord il faut dire que Dream Theater c’est un groupe qui surprend et qui ne se répète pas. Dream Theater c’est aussi des musiciens, virtuoses devrais-je dire, hors paires. C’est donc les sens en éveil que je me suis plongé dans ce nouvel album, dont la pochette est une fois de plus magnifique et spéciale.  Que dire de ce disque qui nécessite comme tous les disques de Dream Theater de nombreuses écoutent. Cet album est très différent des albums précédents (je me répète), mais encore plus que d’habitude. Globalement l’album est moins instrumental que les précédents et il est également moins démonstratif, les soli de guitares d’antan qui étaient placés en première loge se font plus rares. Certains titre sont même déstabilisant comme I Walk Beside You, qui bien que réussi trouble, cela sonne étrangement U2, oui je parle bien de ce groupe de pop rock, la comparaison pop rock au niveau du chant ne s’arrête pas là, en effet Never Enough possède des lignes de chant me rappelant du Muse, mais n’ayez craintes, le morceau est musicalement bien ficelé même si je trouve les ligne de chant pas tellement passionnantes et malgré ceci la chanson vaut le détour car sur cette piste on a droit à un peu d’instrumental et un peu de punch. On notera l’utilisation de son plus électros sur cette piste et de manière générale sur l’album. Cet album est beaucoup plus mou que Train Of Thought qui était gorgé d’un esprit noir, ici on a droit à une ballade sublime The Answer Lies Within qui est forte agréable mais n’est pas incroyable niveau musical, lorsqu’on écoute la chanson on ne s’attend pas à être surpris comme nous le sommes d’habitude avec les compositions Dream Theater. Cet album contient la suite de l’histoire entamé avec les chansons The Glass Prison et This Dying Soul sur les deux précédents album, cette chanson est celle qui ouvre l’album elle se nomme The Root Of All Evil. Sur cette chanson la musique de Dream Theater n’est pas déroutante, on ressent l’esprit des deux albums précédents et cette chanson est très plaisante, Jordan Rudess nous montre une fois de plus ses talents et on déplore que Petrucci ou les autres n’en fassent pas tout autant.  Regrets encore des regrets, j’écoute These Walls, plutôt enchanteur ce morceau, douceur, puissance, belles mélodies, la fin de ce morceau est sublime et le regret est qu’elle ne soit pas mieux exploitée en effet cette fin aurait pue faire office de prémice pour un long passage instrumental dont le groupe connaît le secret. Heureusement cet album contient quand même de grands morceaux, Panic Attack en est un avec son ambiance perturbante et perturbée par les tumultueux musiciens qui nous livrent enfin une composition qui vous scotche, vous vous surprendrez à frissonner. Les points fort de cet album sont bien les titres les plus longs, car chez Dream Theater les titres longs n’ont jamais étaient synonyme d’ennui mais de caverne d’Ali Baba emplit de richesses, en témoigne ce Sacrifice Sons où on note la présence de violon, en effet le groupe a pour cet album étaient épaulé par de nombreux musiciens. On sait où sont passé les parties instrumentales incroyables, elles sont belle et bien sur les deux derniers morceaux qui sont de véritable perles ou le temps ne veut plus rien dire tant il s’écoule rapidement. Sacrifice Sons finit en beauté avec un mini solo de batterie qui nous rappelle la fin incroyable de Finally Free sur Scenes From A Memory mais qui lui arrive bien sur à la cheville mais pas plus. Et pour finir l’incroyable Octavarium qui ne dure pas moins de 24 minutes, on retrouve là le Dream Theater qui vous fait rêver avec ses ambiances, des parties instrumentales qui enchantent, un titre bien ficelé ou l’on ressent l’esprit de Six Degrees Of Inner Turbulence, de Scenes From A Memory, on note aussi l’intervention d’un clavier tantôt sonnant Deep Purple tantôt Lucassen, une pure merveille qui fini en beauté. Trapped Inside This Octavarium !! .  Donc en résumé un album qui possède des chansons troublantes mais pas désagréables, on regrette le manque de soli époustouflants mais je pense que tous fan du groupe pourra se retrouver sur cet album car Dream Theater restera Dream Theater avec à chaque fois au rendez vous un album qui ne déçoit pas. Dream Theater restera un de ces groupes que l’on écoute religieusement.   Dreamer

0 Comments 30 juin 2005
Whysy

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