Vous recherchez quelque chose ?

Il ne vous est jamais arrivé, à l'écoute d'un cd, de se dire  "bah merde, putain, qu'est ce que ça ressemble à ce groupe là" et, plusieurs fois dans l'écoute de ce cd, se trouver fréquemment à vérifier que le nom du groupe écouté est bien celui qu'on a demandé et pas cet autre groupe. Enfin bref, je m'y perds un peu moi même en essayant d'expliquer, c'est dire. Tout ça pour introduire l'album dont je vais parler, à savoir Of Doom and Death de Savage Circus.

Dès que le premier riff retentit,  le constat est plus que flagrant, "Bah merde, putain, qu'est ce que ça ressemble à Blind Guardian!" (je vous l'avais dit) Cependant, la musique n'est pas pour le moins intéressante et a beaucoup à offrir en terme de composition catchy et épique comme on les aime chez les fan de Blind Guardian. Rien qu'à écouter le premier titre éponyme de cet album, la comparaison est plus qu'évidente, même au niveau de la voix, ce qui est quand même un comble, c'est incroyable comment Jens Carlsson ressemble à notre Hansi préféré, les mêmes intonations, la même voix, on se croirait revenu quelques années en arrière, pour la sortie des premiers albums de Blind Guardian. Je suis pas non plus un fan assidu de ce dernier groupe moi même, ne possédant qu'un album d'eux (Nightfall in Middle Earth) ce qui fait que je ne peux me prononcer sur de quelle façon les compos sont ressemblantes.

Les guitares sont, aussi, copiées pratiquement à l'identique sur le Blind Guardian-style, tellement que c'est en est bluffant. On va dire que j'insiste un peu trop lourdement sur la similitude entre ces deux groupes mais il faut dire que c'est difficile de passer à côté de ça enfin, si on prend le cd dans son ensemble, sans comparer avec Blind Guardian, en ne jugeant que la qualité du cd en lui même, personne ne sera déçu et ça, c'est un point fort de l'album. Ça bastonne à tout va dans l'album, enfin, ça tape bien pour du Bli...euh, pour du Savage Circus, les compos sont épiques (rien qu'à écouter Of Doom and Death, la première piste de l'album, on comprend qu'on va en prendre plein la gueule et y'a pas à dire, ça se confirme très vite avec Chasing the Rainbow par exemple ou encore l'intro galopante de Empire avec cette batterie qui déboule à fond la caisse. La ballade en milieu d'album offre un petit répit à nos oreilles déjà bien mises à l'épreuve et là, c'est plus du Blind Guardian que l'on entend mais du Queen (Oui oui, écoutez bien, on pourrait presque entendre Bohemian Rhapsody dans la partie de piano qui lance l'album, la voix de Freddy Mercury en moins) Avec Legend of Leto II, la cavalcade de la batterie et de la basse repart de plus belle avec la ferme intention de nous laisser aucun répit

D'une façon un peu plus générale, si on ne considère que la valeur du cd, sans avoir connu ou entendu Blind Guardian avant, on va en prendre plein les esgourdes avec la petite ballade au milieu pour qu'on puisse reprendre son souffle. Après, si on compare à Blind Guardian (ce qui sera inévitable, ou presque) on regrettera peut être ce dernier groupe mais ne gâchons pas notre plaisir et hop, on va se réécouter Of Doom and Death une autre fois, c'est parti pour les headbangs. Enfin, je dois admettre que Dreamland conclue cette album sur une touche sympathique de piano, voilà qui était bien bon!

0 Comments 04 décembre 2009
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus