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Tout droit sorti d’Autriche, Hollenthon est très vite apparu comme une valeur sûre du death/black métal symphonique. Lorgnant vers les compositions magistrales à la Therion, le groupe revient 7 ans après With Vilest Of Worms To Dwell, avec leur nouveau bébé Opus Magnum. En sera-t-il le digne successeur ? Tout cela reste à découvrir.

    Rythmiques entraînantes, mélodies orchestrales de hautes volées, des chœurs à faire réveiller les morts… Le groupe met le paquet dès le début !! Hollenthon propose un mélange parfaitement maîtrisé entre death/black et compositions symphoniques intelligentes très bien dosées.
Ce mélange savoureux n’est pas sans rappeler Therion bien sûr. Mais le groupe ne pompe pas tant que ça dans le combo suédois, puisqu’ils ont su exploiter l’orchestre à leur manière, en exploitant davantage l’aura death/black.
L’album détient de vraies pépites surpuissantes, telles On the wings of dove, Once we were kings,  ou Mysterium Babel. On pourrait même retrouver le côté magistral d’un Dimmu Borgir, notamment dans Of splendid world.

    Le groupe alterne intelligemment entre morceaux rapides, mi-tempo (Fabled land, Mysterium Babel), et use de structures complexes (Son of perdition) qui fait que l’on arrive rapidement à la fin de l’album sans s’en rendre compte. On passe de l’intro effréné de Ars Moriendi avec la soprano soliste qui use de sa belle voix, à Dying ambers et son intro acoustique reposante, accompagnée d’une voix claire des plus agréables. Hollenthon ne se contente pas de stagner dans l’ambiance grandiloquente du symphonique, et voyage même jusqu’au Moyen-Orient, afin d’apporter des touches arabisantes et mystiques. C’est par ces touches éparses et subtiles que le groupe insuffle une atmosphère si particulière à Once we were kings, et Mysterium Babel. C’est sans compter une présence féminine qui vient agrémenter de sa voix chaude et suave certains morceaux. Of splendid World s’aventure même dans une contrée plus heavy.

    Mais il ne faut pas s’y méprendre, Hollenthon n’est pas qu’un groupe symphonique, où les guitares ne font figure que d’accompagnement massif. Les riffs et solos recherchés et intelligemment placés de morceaux tels que Son of perdition, Ars moriendi, et Of splendid world sont là pour le prouver.

    On regrettera tout de même un manque de diversité dans la voix death, qui lasse un peu au bout d’un moment, d’autant plus que les morceaux sont souvent très massifs. Il est regrettable de ne pas avoir plus de passages avec la voix claire si agréable de Dying ambers et de Mysterium Babel. La densité de l’ensemble de l’album, bien que l'album soit court, peut également rebuter un peu au début, mais on est vite pris par l’orchestre et les compositions très bien menées.

    D’une manière générale, c’est donc un assez bon album pour Hollenthon, qui est promis à un brillant avenir !! Je pense que Therion peut commencer à frémir, aux vues de la qualité des compositions des autrichiens. Les fans de métal extrême symphonique seront tout à fait ravis de cette nouvelle galette qui tient toutes ses promesses.

Note réelle: 7.5


-SiraxtA-

0 Comments 18 mai 2008
Whysy

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