Nous voilà plongés dans le début des années 90, après une période glam plus ou moins réussie avec Turbo lover et un Ram it down peu convainquant, on ne sait plus trop où en est le Priest. Mais ils nous préparent en secret un retour devant la scène métallique très percutant. Tout d’abord, avec l’arrivée derrière la fûts de Scott « bûcheron métronome » Travis et avec un tout nouveau producteur ,Chris Tsangarides. C’est avec ce beau monde que le Priest va nous fabriquer une ENORME bombe.
En effet, Painkiller est une vraie tuerie, un album légendaire et je pourrais continuer longtemps à égrainer les adjectifs élogieux. Un adjectif pourrait résumer l’album : agressif ! ! ! Ici, aucune concession de faite, que des titres qui vous scotchent aux murs, des solos de guitares qui fusent de partout et qui vous transpercent tel des lames acérées. Dès le premier titre éponyme, on se demande ce qui nous arrive, avec une intro à la batterie plombante sur laquelle arrive un déluge de guitare sublimée par le chant agressif de Halford …. On croit qu’après ce premier titre, on va un peu retomber en intensité... mais pas du tout!! Cela va continuer pendant tout le reste de l’album avec des hymmes métalliques jouant tour à tour la surenchère de puissance et de vélocité à coup de doubles grosses caisses de guitares tranchantes ou de chant sublime ! Aucun titre à jeter, les solis de chaque titre sont superbes d’inspiration et de technique, à noter plus particulièrement celui Between the hammer and the anvil qui pour moi reste l’un des plus beaux (si ce n’est le plus beau) de tout l’univers métallique. Moment d’émotion avec un très poignant A touch of evil . Tout l’album est un concentré de métal en fusion tel que le décrit Metal Meltdown . Priest renvoit toute la concurrence aux oubliettes et frappe à jamais l’histoire du métal comme il l’avait déjà fait dans les années 80 avec British steel. Cet album est celui qui va influencer tous les groupes de power métal, souvent imités jamais égalés. Priest RULES ! ! ! ! !