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Un an s’est écoulé depuis Nightbreed of Macabria (chroniqué sur ce merveilleux site), et nos vampiriques italiens reviennent dans les bacs pour cette fin novembre avec un nouveau petit… Laissez- moi vous présenter Pleasure and Pain, un album plutôt…inattendu je dois dire…
Bon, commençons par le chant si vous le voulez bien… Comme je l’avais évoqué dans la chronique de Nightbreed of Macabria, le chanteur n’est plus de la partie et Scarlet règne en maîtresse sur le groupe. Toutefois, certains vocaux masculins apparaissent tout au long de l’album et l’on retrouve ainsi Flegias de Necrodeath, Dhiloz d’Ancient, Nicholas de Ensoph et Giampaolo de Stormlord. Leur registre est assez varié et on passe de voix à la Ville Valo (dans Never Again par exemple) à des vocaux carrément blacks (écoutez plutôt Forever in Death). Mais ces messieurs restent discrets et Scarlet domine clairement le domaine du chant. C’est donc à elle que je vais me référer principalement en ce qui concerne la partie vocale. Bon je dois vous avouer que j’ai été un peu déçue… Je m’explique : sur ce dernier opus, Scarlet joue sur le côté désespéré de sa voix de façon démesurée, et l’aspect chaud et sensuel qui nous séduisait tant a tout simplement disparu… En effet, sauf quelques passages dans certains morceaux (comme dans Let me Die), on assiste plus à une complainte monotone, sans aucune variation, qu’à un chant et tout le charme de la voix Scarlet s’est envolé on ne sait où… Et c’est bien dommage car j’aimais beaucoup son identité vocale… De plus, vu la qualité des mélodies et de l’orchestration de Pleasure and Pain, « l’ancienne voix » de cette chère Scarlet aurait amplifié la qualité de l’album et on se serait moins lassé en l’écoutant. Car cette nouvelle voix, une fois passe encore…mais deux c’est difficile… et quand on pense que sur chaque morceau c’est exactement le même timbre, les mêmes intonations qui reviennent, arf c’est dur !
Et pourtant, niveau musique le groupe s’est surpassé ! Ok, on laisse un peu Dracula et ses semblables de côté, mais alors ça en vaut la peine ! Le côté obscur de Theatres des Vampires a disparu, et c’est un grand crû de metal gothique, sans violence ni black, qui nous est offert. Nos petits italiens ont gardé le meilleur de leur musique précédente et l’ont tout simplement amplifié ! Plus de mélodique, plus d’instruments acoustiques, comprenant notamment un piano qui revient souvent et qui, grâce à ses douces mélodies, embellit la musique du groupe et lui offre une nouvelle dimension… bref plus de mieux (ça se dit ça ??) ! Vraiment, leur musique a gagné une puissance incroyable, elle a continué la direction qu’elle avait prise dans Nightbreed of Macabria dans le sens où elle s’est ouverte encore plus, elle abandonne l’aspect « bienvenue dans la secte des vampires :[ » et le résultat est incroyable : un metal gothique d’excellente qualité et qui réussit tout de même à se démarquer du lot.
C’est vrai, Theatres des Vampires a quelque peu perdu son identité dans cet album…mais je crois que, vu la qualité de celui-ci, c’est une nouvelle personnalité qui se crée, en laissant derrière elle le TDV d’Alexander… Et ce nouveau tournant est une bonne chose pour le groupe à mon sens, car cette évolution est vraiment réussie. Espérons seulement pour la suite, que Scarlet se redécidera à chanter vraiment et qu’elle arrêtera de se plaindre et de prier car ça gâche vraiment la qualité des morceaux.
Bonne écoute !^^

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 26 novembre 2005
Whysy

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