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Nous revoici pour des heavy aventures. Dans le dernier épisode, Ralf Scheepers et Kai Hansen de Gamma Ray décidaient de se séparer et tout le monde était triste… Ralf ne pouvait hélas plus aller jusqu’à Hambourg pour bosser avec ses copains de Gamma Ray car c’était bien trop éloigné de sa demeure. Mais Ralf ne comptait pas mettre fin à ces années de bons et loyaux services auprès du heavy metal teuton. Il fonda donc en 1997 un groupe nommé Primal Fear.

Et nous voilà un an après cette page d’histoire avec le premier né de la famille Primal Fear qui se nomme tout simplement Primal Fear. Ici, on peut entrevoir ce que veut faire Ralf avec ce nouveau groupe, du métal bien sûr, mais du métal couillu. En effet, on retrouve dans la musique de Primal Fear des guitares avec un gros son bien saturé qui permet au groupe de nous gratifier de rythmiques typiquement heavy appuyées par des notes sifflantes dont le groupe se montrera friand. En parlant de guitares, devinez qui vient jouer un peu de la gratounette et bien c’est notre ami Kai qui est venu épauler le guitariste Tom Naumann dans sa lourde tâche. Cet album a un son qui claque de bien belle manière et juste comme il faut, contrairement à bien d’autres albums du groupe qui ne ménagent pas mes oreilles (les écoutes au casque demeurent cependant vivement déconseillées).

Primal Fear s’inscrit dans la tradition musicale voulant des morceaux courts (moins de cinq minutes), accompagnés de rythmiques tranchantes et lourdes, d’une batterie martelante, d’une voix aiguë d’un solo de guitare après le deuxième refrain. La plupart des morceaux de cet album respectent cette tradition qui rend l’ensemble peut inventif même s’il demeure efficace. Des hymnes tels que Silver And Gold et Promised Land ne nous laisseront pas indifférents.
La musique du groupe prend des teintes oldies comme le suggèrent certains riffs, entre autres celui de Dollars. Le tout sonne également très Priestien. D’autres morceaux nous rappelleront l’influence de Helloween sur le métal avec un Nine Lives où le refrain nous rappellera le travail qu’a pu fournir Michael Kiske.
Une entorse à la tradition est faite par Tears Of Rage, un morceau lent avec des claviers sympathiques qui viennent métisser l’ensemble de l’album. Les mélodies sont plaisantes et nous prouvent que Primal Fear sait parfois varier sa musique.
Le groupe se permet également une reprise pas très originale du Speed King de Deep Purple. Ceci, avant d’achever l’album avec encore deux hymnes tout aussi prenants que les autres mais péniblement proches.

Même si cet album recèle de bons titres, le tout a tendance à devenir lourdingue à la longue du fait des nombreux hymnes de durée plus ou moins semblables et de même structure. Couillu certes, mais comme les guitares, ma tête aurait tendance à saturer si je l’écoute plusieurs fois d’affilée. La machine de ce renard de Ralf est lancé (ceux qui ont des petits frères ou sœurs comprendront la blague). Bon début, pour Primal Fear.

Dreamer

0 Comments 24 février 2006
Whysy

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