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Aaaah, Blaze Bayley...Qui, dans les amateurs de heavy metal n'ont jamais entendu parler du père Blaze, adoré par certains et haï par d'autres. Toujours est-il qu'après son épisode Iron Maiden notre Blaze n'a pas chaumé et il en est maintenant à son cinquième album solo, cet album étant intitulé Promise and Terror. On peut considérer pour cet album, le line-up est stable puisque c'est le même line-up que pour le précédent album.

On peut dire aussi que cet album commence bien, avec un petit riff bien sympathique et la voix de Blaze qui démarre au quart de tour. Cette voix si reconnaissable dans le milieu du métal, qui tour à tour prendra des accents plutôt rauques et même quelques fois agressifs mais qui peut aussi monter facilement dans les aigus dans les refrains sans pour autant nous vriller les oreilles en essayant de forcer sa voix. Non monsieur, Blaze ne force pas sa voix, c'est naturel pour lui. Les thèmes abordés par le groupe sont toujours aussi variés et pourrait même rivaliser avec la vierge de fer. En effet, on peut citer par exemple 1633 qui parle de Galilée tandis que God of Speed parle de Burt Munro (célèbre détenteur du record de vitesse sur moto) et City of Bones parle de Dmitri Chostakovitch qui composa sa 7ème symphonie pendant le siège de Leningrad en 1941. Enfin bref, je m'égare mais les thème abordés par tel ou tel groupe sont toujours important. D'autant plus que le brave Blaze se permet de parler de thèmes plus personnel dans les dernières pistes (à savoir la mort de sa femme) mais j'y reviendrais plus en détail un peu plus tard. Pour résumer, Blaze assure à l'aise avec sa voix et arrive à s'adapter très facilement à des registres différents et ça en impose, balaise quoi. (Je suis déjà dehors)

Niveau musique, on peut dire que le groupe derrière Blaze assure un max. Tantôt une musique douce et calme (comme le début de Surrounded by Darkness) tantôt énervée et rapide comme dans God of Speed Le rythme est très varié aussi, avec un morceau résolument heavy au début vers un morceau avec un commencement doomesque (City of Bones dont je parlais plus tôt) et on repart vers un morceau plus heavy rentre-dedans avec Faceless. On constate en effet que, d'une part, le groupe n'est pas composé de manchots et que d'autre part, le groupe arrive à varier suffisamment sa musique pour la rendre attractive et pour que ce sentiment d'être blasé par le heavy (elle était facile celle là) disparaisse, remplacé par la banane. Revenons aux quatre derniers morceaux dont je parlais dans le premier paragraphe; pour parler d'un sujet qui le touche beaucoup, Blaze Bayley ne fait pas moins de quatre morceaux, tous à la suite l'un de l'autre pour finalement donné une pièce que je trouve absolument fantastique. La voix de Blaze est absolument magistrale quand il chante sa peine et la pièce est tour à tour calme et mélancholique, incisive et énervée pour finir dans un relatif calme avec un Comfortable in Darkness où une fois de plus, Blaze irradie la musique de par sa présence vocale.

On pourra dire ce qu'on veut de sa période Iron Maiden, Blaze Bayley s'assure de marquer le coup avec son groupe solo, avec des compos très distinctes et variés et il arrive même encore à nous surprendre par sa puissance vocale et sa capacité à composer du heavy metal de qualité, ce qui n'est pas donné à tout le monde.

0 Comments 20 mars 2010
Whysy

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