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« Quaterpast » est le premier album du nouveau projet du fondateur bien connu d’Epica, j’ai nommé Mark Jansen. Accompagné de deux autres membres d’Epica - Isaac Delahaye (guitariste) et Ariën van Weesenbeek (batteur). avec une apparition de Simone, ce n’est pourtant pas du tout à un Epica bis que vous devez vous attendre. Même si à de rares instants, la confusion des deux formations est perceptible.
Non, malgré ces talents auxquels s’ajoutent ceux de Floor Jansen (REVAMP, ex-AFTER FOREVER), Henning Basse (SONS OF SEASONS), Rob van der Loo (ex-SUN CAGED, DELAIN) et Laura Macri (célèbre chanteuse italienne d’opéra), « Quaterpast » est aussi nul que sa pochette est moche.

Nuclear Blast n’a pu que signer sur le nom des gus susnommés, parce que «ça» aurait été la galette démo de n’importe quel petit groupe, «ça» aurait fini à la poubelle des disques impossibles à vendre, même avec une bonne post-prod. Mais là, c’est différent, cette dernière n’est même pas nécessaire puisqu’en alignant le pedigree masculin et féminin, la major s’est sans aucun doute frottée les mains : elle compte bien ratisser large, de la goth amourachée de ses idoles aux plus masculins d’entre les chevelus en leur apposant une étiquette death métal, càd une voix cracra et quelques cris à la Dani (mais juste ceux qu’il pousse le matin devant son café, pas vraiment ceux qu’il utilise dans son studio, quand il veut faire vraiment genre).

Sortant le double étendard de l’UFC-Que choisir et de la défense de la qualité de mon genre musical préféré, j’ai donc décidé de pourfendre cet objet inutile, que même si c’est le premier disque que votre Mamie vous offre en pensant enfin vous faire plaisir, vous lui direz que comme d’hab, c’est à chier (la pauvre, quand même, elle pouvait pas savoir, pas cette fois).
Je ne peux pas vous affirmer que tout avait bien commencé, mais que le disque devient rapidement moins bon : eh non, parce que dès le début, oui oui dès les premières notes de la toute première piste ce n’est pas bien. Entre sympho en toc, pseudo death, faux black, les musiciens rejouent la même piste 8 fois de suite (soit le véritable nombre de chansons, enfin si on peut dire). En gros, un petit accord, une petite harmonie est à la base de chaque titre. Autour, de la broderie qui n’est pas anglaise mais plutôt chinoise (l’atelier vraiment sous payé). C’est vrai, quand une des voix féminines se pointe, on boit à sa source les quinze seules secondes du titre où ça dure (je suis méchante, parfois c’est presque une minute sur 7) même si ce n’est guère enthousiasmant, sauf évidemment quand Laura Macri assure les deux minutes d’interlude sur «Essenza Di Te». Mais enfin, un interlude ça ne fait pas un disque, ça ne justifie pas un achat. La batterie est impressionnante de régularité, les guitares de monotonie.

(…) Et non, pas de titre à écouter en priorité, autre que celui qui fait office de teaser, parce que quand on l’entend, ce qui l’a surtout de bon, c’est le souvenir de notre première écoute, quand on croyait encore au projet.

Cela ne vaut rien, mais comme je n’ai pas envie de me justifier 107 ans, je ne descendrai qu’à 4. Ma mansuétude n’a pas de limites.


0 Comments 13 avril 2011
Whysy

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