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Amateur de musique mélancolique, prend garde à toi, la découverte que tu vas faire va peut-être faire un trou dans ton porte-monnaie ! Rentrons tout de suite dans le sujet de cette belle sortie en perspective qu’est le troisième album des polonais de Riverside nommé Rapid Eye Movement. Faisant foi du bon goût de Riverside, la pochette de ce nouvel album, qui ne manquera pas de ravir les fans du groupe ou même d’attirer l’œil du néophyte.  Pour ce dernier, je m’en vais faire une brève rétrospective. Riverside en est à son troisième album, les deux premiers ayant ouvert et confirmé avec brio la carrière de ce nouveau groupe de Prog Metal/Rock. Il ne leur a donc pas fallu longtemps pour tomber dans l’escarcelle d’Inside Out leur offrant ainsi une distribution digne de leur talent. Deux albums déjà, où Riverside a formulé clairement son envie de communiquer une musique rythmiquement progressive, mélodiquement atmosphérique et mélancolique et littérairement névrosée. Il en va des albums des polonais comme de l’expression, « Jamais deux sans trois ». Et oui, style immuable, talent renouvelé et… un succès garanti quoiqu’il en soit. L’arme fatale de Riverside reste tout de même son chanteur à placer entre un Steven Wilson (Porcupine Tree) et un Manuel Munoz (The Old Dead Tree), autant dire le fin du fin du mélancolique. On obtient donc, comme par inhérence, des refrains bétons, toujours accrocheurs et relevant d’une profondeur exceptionnelle. Les nuances apportées par ce dernier, bien qu’infime par moment, contribuent à laisser émerger l’essence intimiste et humaine des thématiques abordées. Cette profondeur nous apparaît ici clairement comme le fruit du travail effectué sur les ambiances. Les nappes de claviers en majorité assez froides sont également renforcées par des pointes électro, venant noircir le tableau, si l’on peut dire, d’une touche non superflue. Bien entendu, tout se tient ; les mélodies à la guitare sont jouées d’un son clean, laissant les sons légèrement saturés pour certaines rythmiques. On saluera au passage la finesse des mélodies, toutes composées et exécutées avec un feeling peu descriptible. En parfait melting pot musical, Riverside concentre et utilise à bon escient les influences rock, métal ou bien encore plus ethniques comme sur la merveilleuse Schizophrenic Prayer avec ses percussions et ses jeux de souffles. Parlons percussions, parlons rythmique. Comme je l’ai dis plus haut, on a à faire à des rythmiques saccadées donc typiquement prog. On félicitera le batteur également pour la subtilité dont il fait preuve tout au long de l’album. On notera d’ailleurs une curieuse utilisation de la batterie dans la très atmosphérique Through The Other Side rappelant la qualité du Damnation d’Opeth. La basse, très présente, insuffle à l’ensemble un groove incroyable apportant une chaleur très humaine à la musique du groupe, aidant ainsi à l’installation de ce rapport très intimiste entre la musique du groupe et l’auditeur.  C’est à chaque fois avec beaucoup de plaisir que je reviens sur cet album qui contient réellement des perles. Mes préférences vont vers les chansons les plus calmes et atmosphériques qui semblent ici primer sur les chansons les plus métal qui étaient en revanche plus présentes sur Second Life Syndrome. Si vous êtes amateur de mélancolique, cet album est à écouter, tout comme tous les albums de Riverside.  Dreamer

0 Comments 09 septembre 2007
Whysy

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