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Rygel ça ne vous dit rien?  “Do you speak Martien ? Ohé la soucoupe... Do You Speak Martien... Ohéééééééééé!!!!!!!” Quoi?!? Ne me dites pas que cela ne vous rappelle rien... Benny B., Groupe culte, avait repris cette réplique dans un de leur meilleur titre...  Citons alors pêle-mêle « comité d’accueil des hommes de l’espace », puis « comité anti extraterrestres », Vénusia, Mizar... Tout cela ne vous rappelle rien ??? GOLDORAK !!! Voyons, Rygel, le vieillard bougon propriétaire du Ranch du Bouleau Blanc... Je vous l’accorde, ce n’est pas forcément le personnage auquel on pense lorsqu’on évoque le cultissime dessin animé Japonais, mais tout de même, lorsqu’on m’a annoncé que j’allais faire la chronique du premier album de Rygel, je n’ai pu m’empêcher d’avoir une pensée pour le bonhomme grincheux et insupportable de Goldorak... N’y voyez cependant aucun raccourci pour définir la musique du groupe...  Les natifs de Sao Paulo proposent donc leur premier album, cependant, le groupe ne doit pas être inconnu aux fidèles du site, car un de leur titre (« Another Life ») figurait en exclusivité sur la première compil’ d’Heavylaw, « Tales From Different Worlds ».  « Realities... Life As It Is » est un pur concentré de Métal mélodique au sens classique du terme, il est ainsi assez difficile de dénicher pour vous deux trois infos pour le caractériser... on trouve tout ce qui a fait le succès des grands noms dans le domaine (l’école allemande pour ne pas la nommer...), à savoir, une base rythmique solide, des solis bien exécutés et une production acceptable pour un disque provenant d’Amérique du Sud...  Petite particularité tout de même en ce qui concerne le chanteur, car, à défaut d’évoluer dans la moyenne classique d’un vocaliste sud-américain, proche du nasillard transalpin, Daniel Felipe, se paie le luxe d’évoluer dans le même registre si particulier des chanteurs mélodiques asiatiques... pas besoin de vous le décrire, chacun révisera ses classique, en balayant de Concerto Moon jusqu'à Prophesia... (Japon ??? Référence à Goldorak ???)...  Deux trois titres sortent bien du lot... notre japonais d’adoption force un peu plus sur son timbre et le combo agit à l’unisson pour nous offrir à mon sens les deux meilleurs titres du disque, burnés, variés et sans concessions (« Driver From Hell », « When I am Blind »). Une recette simple mais qui ne sera pas appliqué au cours des 50 minutes de musique qui nous sont proposés, le groupe oscille le plus souvent entre le moyen et le médiocre avec des titres pour la plupart linéaires, voire carrément téléphonés...  L’album est loin d’être mauvais, il s’écoute même avec plaisir, certaines touches progressives allongeant même la durée de vie (« A Long Way To »), mais aucune identité ne s’est encore vraiment forgé et le combo reste ainsi englué en troisième zone avec ce premier essai... Cependant le talent est là, et gageons qu’avec un peu plus d’effort dans la composition, il faudra compter avec Rygel dans le futur... Foi de Banta !!!!

0 Comments 01 septembre 2009
Whysy

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