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Images of Eden est un groupe de métal progressif mélodique fondé en 99 aux Etats-Unis. Le quatuor publie avec « Rebuilding the ruins » son troisième effort, montée en puissance après une autoprod et un "Sunlight of the Spirit" déjà sorti chez Nightmare records en 2006 . Dans la lignée des deux précédents opus, les Américains de Images of Eden continuent de narrer leur grande histoire de la vie, et c’est en quelque sorte ici le tome 3 de leurs oeuvres...

Iron Maiden, Queensryche, Fates Warning, Symphony-X sont cités par la bande en
exemple, et il est vrai que les fans de ces groupes trouveront certainement à leur goût quelques unes des compositions de ce concept album. Plus globalement, le cachet prog de leur hard rock relativement intemporel (guitares omniprésentes, voix souvent aigüe, choeurs paisibles/planants, suvis de reprises électriques) peut séduire de nombreux mélancoliques, de consitution ou du dimanche soir.

En effet, les brutes au coeur tendre jouent leurs chansons comme elles doivent mastiquer leur cheewing-gum, avec de grands mouvements : solos étirés, chansons qui réussissent à être rapides en même temps que lancinantes, elles nous font une démonstration de leurs talents sans avoir l’air d’y toucher. L’exemple même est la pièce «Sorrow's End», presque épique. Celle-ci clôt la première partie de l’album, très rock prog traditionnel. Sur les chansons précédant la composition éponyme du disque, il règne en effet une ambiance seventies. Si j’étais sarcatique avec mon cheewing-gum, c’est que le quatuor reste très américain, voire républicain, et que menfin, seventies, acceptation stricte. Car les gus sont loins, très loin de tout pouvoir des fleurs : le premier single, «Tribal scars», bénéficie d’une video tournée, j’insiste, un 11 septembre, en hommage aux combattants, et surtout d’images réélles des funérailles rendues avec les honneurs militaires d’un caporal tombé en Afganistan. Je vous laisse en penser ce que vous en voudrez.

À partir de «Rebuilding The Ruins», l’opus se fait un plus métâââl, notamment dans le chant, qui est plus agressif, plus lourd, et surtout passe de majoritairement aigü à essentiellement grave ; alors que les percus deviennent par ailleurs plus imposantes. Ce qui ne fait pas pour autant diminuer le caractère prog de l’album, avec pauses quasi-citations de «Tommy» («My Stigmata»), ou inspiration ryhtmique vaguement tribale («Native To His Land»).

Images of Eden est un groupe difficile à cerner, de mecs dont on ne sait pas si ce sont de faux timides ou des gars qui se prennent trop au sérieux. En attendant, leur musique plonge l’auditeur dans une torpeur anésthésiante. Une herbe légale et réutilisable à l’infini. Que demande le peuple ?

0 Comments 24 février 2011
Whysy

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