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Un peu à l’instar d’un Therion avec son superbe Lemuria/Sirius B, Metallica aurait pu sortir Load et Reload en même temps, mais pour des raisons commerciales propres à la maison de disque, une année sépare ces deux albums. Après un Load homogène, le moins que l’on puisse dire c’est que Reload nous réserve du bon et du moins bon. Explications !!

Pour ce qui est du son ou du mixage, rien à redire, les Mets connaissent parfaitement leur métier. Mais c’est d’un point de vue musical que le bât blesse.

Si les premières chansons (de la très énergique Fuel à The Unforgiven II en passant par The Memory Remains dans laquelle Marianne Faithfull pousse la chansonnette, même si la version S&M est bien plus réussie) restent dans la lignée de celles de Load bien qu’un peu plus enjouées, le reste de l’album reste decevant. Malgré quelques sursauts sympathiques comme notamment Low Man’s Lyric ou bien Fixxxer, les 6 ou 7 autres titres ne sont pas dignes d’intérêt. Si James Hetfield relève quelque peu le niveau avec sa voix toujours aussi heavy et puissante, la musique, un mélange de rock et de heavy aux forts relents des années 70 / 80, ennuie et agace même parfois tant le sentiment de déjà vu déjà fait est présent. Qu’on se le dise, on s’ennuie en écoutant certains titres de Metallica.

Malgré cela, il ne faut pas pour autant occulter les bonnes choses, car il y en a bel et bien sur Reload. Au final, nos Four Horsemen nous proposent donc un album inégal, mêlant à la fois créativité astucieuse et stéréotypes assez grossiers, un album que je conseillerais donc aux inconditionnels du groupe ou aux nostalgiques du bon vieux heavy rock qui y trouveront je pense leur compte, mais surtout pas à celles et ceux qui veulent découvrir si ce n’est pas déjà fait Metallica. A noter quand même un livret bien fichu et qui propose une soixantaine de photos de la tournée qui a précédé la sortie de l’album.



0 Comments 29 octobre 2004
Whysy

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