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Vous rendez-vous compte ? Voilà près de trois ans que je travaille avec fierté pour ce fabuleux webzine, et au moment d’écrire cette chronique, je me rends compte  avec effroi, qu’aucun album du fabuleux groupe anglais Ten n’était référencé sur Heavylaw... damnation, et je vais de ce pas réparer cette erreur en vous exposant tout mon amour pour ce combo mésestimé dans notre belle contrée !

Ten évolue dans un style particulier, qui ne soulève certes plus les foules, mais qui a encore beaucoup à dire... Le Hard FM, appellation qui n’a plus aucun sens de nos jours, tant cette musique ne rentre plus dans les codes commerciaux radiophoniques ! D’autres parleront de Hard Mélodique ou encore d’AOR. Etant très peu amateurs de sous-genres, et arrivant très vite à des appellations insignifiantes du style « métal symphonique powerifique speed à tendances prog’ », j’éviterais donc l’écueil de nommer le genre musical ici, et de toute façon, Ten ne se nomme pas, cela s’écoute...

Voilà donc le neuvième rejeton des anglais, « Return To Evermore » et son lot de mélodies incontournables, d’émotions uniques et autres gâteries en tous genres... Gary Hughes, maître à penser de cette belle mécanique anglaise ne faiblit pas depuis de nombreuses années. Certains d’entre vous le connaissent sans doute pour son opéra rock, « Once And A Future King », trop vite proposé par les médias comme un nouvel Avantasia (à l’instar de l’innénarable « Aina ») et finalement desservi par cette promotion fâcheuse (du style « Je suis un fan d’Avantasia, tiens un Opéra Rock, j’achète... c’est nul, et je le dis haut et fort sur le Net ! »). Si certains d’entre vous sont passés à côté de ce bijou en deux parties, je le dis haut et fort, cet Opéra Rock est monstrueux, et s’adresse en particulier aux amateurs de Hard-Rock Mélodique... fin de la parenthèse !

L’adjectif caractérisant le mieux Ten serait sans doute « varié ». En effet, rarement, un album ne m’aura autant accroché, l’épique « Apparition », l’onirique « Dreamtide », le péchu et festif « Evermore », une orientation plus Pop sur « Even The Ghosts Cry », chacun trouvera midi à sa porte, mais c’est surtout l’ensemble qui se déguste avec délectation... Le Fabuleux côtoie le très bon, sans jamais faiblir, et ce,  même à grands renforts de ballades mielleuses (« Sail Away »), où le timbre de Gary Hughes fait le travail et nous garde tout à son art.
A vrai dire, le seul problème, c’est que ce groupe ne soit pas apparu au début des années 80, aux côtés de Whitesnake, Def Leppard et consorts, pour jouir d’une notoriété digne de son rang. Oui, Ten devrait emprunter une certaine Doloreane et rouler aux environs de 88 miles à l’heure, destination les 80’s et les caleçons fluos... L’album est empreint de touches psychédéliques et autres chères aux quarantenaires...

Il n’empêche, ce disque ravira les irréductibles et exigeants fans du genre, Ten est une valeur sûre et s’il n’arrrive pas à la hauteur d’un chef-d’œuvre comme « Spellbound » (j’y viendrai très certainement lors d’une nuit hivernale, et vous ferai partager ce bijou !!!), il se place juste un cran en dessous!

N’hésitez donc pas, entre deux albums de Brutal Death Metal , jetez-vous sur ces 70 minutes de bonheur !

0 Comments 19 novembre 2007
Whysy

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