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Apprenant qu’un de mes groupes cultes, à savoir Skid Row, était de concert à Lyon, j’ai décidé de jeter une oreille à leur dernier opus en date : Revolutions Per Minute (histoire de connaître un minimum les morceaux actuels). Bon il s’est trouvé qu’entre temps, ce concert très prometteur a été annulé par manque de pré-ventes… Et c’est dans des moments comme celui-là qu’on se dit qu’en France, les gens ne savent pas ce qui est bon !
Enfin bref, j’ai donc écouté ce Revolutions per Minute, avec, je l’avoue, beaucoup de scepticisme et d’a priori, vu la déception qu’avait été pour moi Thickskin.
Mais quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis rendue compte que l’esprit Skid Row que j’aimais tant était bel et bien de retour !

Au programme donc : Hard rock complètement U.S, refrains accrocheurs, paroles hilarantes (celles de White Trash valent le détour !) et surtout… ROCK ‘N ROLL !
Johnny Solinger a abandonné son style de chant à la SUM 41 et sa voix se fait plus éraillée, plus agressive et bien plus rock’n roll ! Ainsi, il participe activement à l’énergie qui se dégage de l’album et ne dépareille absolument pas d’un Sebastian Bach. Au contraire, Johnny maîtrise sa voix et nous offre pas mal de variations bien senties car posées aux bons moments (Love Is Dead, Shut Up Baby I Love You). Ainsi, selon l’ambiance du morceau, il va moduler sa voix, étant plus ou moins sérieux ou agressif, formant de cette façon un ensemble harmonieux avec les backing vocals et le hard pêchu de ses acolytes (Let It Ride, Another Dick In The System, You Lie).

Musicalement, c’est du pur bonheur ! Skid Row revient à ses sources et nous offre un hard plus américain que jamais mais suffisamment moderne pour ne pas sonner « déjà vu ». Le groupe agrémente sa musique de touche country (You Lie) et punk (When God Can’t Wait), comme il s’est toujours plu à le faire. Les guitares sont old school et assènent leurs riffs ravageurs à un train d’enfer tandis que les soli du Snake et de Scotti Hill déferlent dans nos oreilles sans avoir pris une ride et surtout, sans que ces messieurs n’aient perdu un gramme de leur talent. Rachel Bolan, le bassiste, est toujours au rendez-vous, et son instrument, bel et bien présent, même s’il possède malheureusement moins de lignes mélodiques qu’auparavant.
Les refrains sont redevenus accrocheurs comme pas possible comme le montrent White Trash, When God Can’t Wait ou encore la très hard Shut Up Baby I Love you.
Bref, entre des hymnes imparables, un chanteur puissant, des mélodies on ne peut plus accrocheuses et une production complètement organique, on se croirait revenu au temps béni de la fin des années 80, à l’âge d’or de Skid Row.

En tout cas, je suis soulagée de voir que les musiciens de talent que sont les piliers de Skid Row (Rachel Bolan, Dave Sabo et Scotti Hill) ont réussi à retrouver leurs marques avec les nouveaux membres et notamment avec Johnny Solinger. Ainsi, le groupe atteint des sommets et offre un album digne de Slave To The Grind.
Amateurs de Hard U.S, cet album est pour vous !
Excellente écoute !

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 14 novembre 2007
Whysy

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