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Après 23 ans de travail au service du Heavy Metal teuton, Grave Digger affirme une fois de plus son dévouement à la cause. Pour cela, les allemands ont fait en sorte de placer une nouvelle bombe intitulée: Rheingold sur le marché du heavy métal qui a vu surtout dans les années 90 un développement de ses branches les plus mélodiques. A cela, Grave Digger répond en brandissant sa guitare et en nous composant cet album dont le nom leur fût soufflé par l’opéra d’un certain Richard Wagner « Der Ring des Nibelungen ».

Mais sans plus attendre je vais changer de ligne de conduite pour m’adapter à cet album et vais m’efforcer d’être aussi direct que ce dernier. En effet, ici point de décorations superflues, c’est du rentre dedans… Un album qui vous frappe dès la première écoute, une guitare qui ne fait pas de cadeau et se fait aussi tranchante qu’une lame de rasoir. Ce sera donc à l’aide de rythmiques speed et tranchantes que le groupe vous manipulera telle une marionnette, qui, lorsqu’on tire sur ses ficelles agite frénétiquement la tête sans penser aux nœuds dans les cheveux ou les courbatures dans le coup le lendemain. A cet instant, Grave Digger nous plonge dans son univers de Heavy Metal Warrior, on se voit déjà épée à la main, magnifiquement paré de notre armure reluisante et définitivement prêt à l’assaut.

Ne vous étonnez pas si vous êtes en résidence étudiante de voir un chevelu courir pieds nus dans les couloirs entrain de crier ValhallaGiants, cette personne vient sûrement d’entendre Rheingold et ne se trouve plus vraiment là où vous pensez qu’il est, il est en fait en plein assaut. Il a découvert une musique puissante rentre dedans avec des refrains guerriers fédérateurs souvent simplistes mais terriblement efficaces qui font presque office de nouveaux stupéfiants.
Même si les refrains ne sont pas des plus recherchés, cet aspect revêt d’un point positif. En effet, quiconque n’ayant jamais entendu du Grave Digger avant de le voir sur scène n’a aucun mal à hurler les refrains monumentaux des teutons. Quand j’entends cette voix j’ai une pensée pour Hansi de Blind Guardian qui a une puissance similaire. Mais ici ce n’est pas Hansi mais bien la voix Chris Boltendahlqui nous inflige une véritable estocade, par son charisme et sa puissance. Il emmène le tout avec hargne et conviction.

Cette musique ne fera aucun survivant, elle réquisitionne votre attention de suite. Même si certaines
musiques ont un début apparemment calme, détrompez-vous, il ne s’agit pas de ballades. Que né ni. QUE DES HYMNES je vous dis. Cependant, une pièce sort du lot, Twilight Of The Gods, plus mélodique et plus travaillée que le reste des morceaux.

Alors si toi aussi tu veux devenir un va-nu-pieds et hurler les refrains ravageurs de cet album qui ne peut laisser indifférent l’auditeur, tu sais ce qu’il te reste à faire. Le seul reproche que je pourrais avancer c’est un manque de variété dans les chansons mais quand on aime, et bien on aime… Les allemands, contre toute attente, ne s’essoufflent pas malgré leurs multiples combats.


Dreamer

0 Comments 17 juillet 2005
Whysy

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