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Parfois, cela vous tombe dessus sans que vous ne vous y attendiez... non je ne vous parlerai pas de cette histoire qui m’est arrivé il y a quelques années, où la fiente d’un oiseau tenait le rôle principal ! Je n’évoquerai pas non plus ma rencontre avec l’Amour... histoire qui dure depuis maintenant plus de 7 ans !

Non, je vous évoquerais ma rencontre avec Galderia, groupe de Heavy mélodique marseillais ! Un jour, alors que j’étais en train de travailler d’arrache pied, le manager d’un groupe marseillais me contacte, en me demandant si je ne voulais pas prendre en charge la chronique du nouvel EP de ses petits poulains... suite au désistement involontaire de Gounouman, qui rappelons le, est maintenant rentré dans la Presse avec un grand P... et, oui, je suis fier de lui... même si ces accords d’exclusivité qui semble plus ridicule qu’autre chose, nous privent de sa plume !!!

Voyons le bon côté des choses, je suis l’heureux chroniqueur d’un groupe au très fort potentiel... ça y est le mot est laché, et le suspense n’existe déjà plus pour vous lecteurs... Oui, Galderia rime bien avec BUENA MUSICA !!!

Honte à moi, avant d’écouter cet EP, il m’était difficile de situer ne serait ce qu’un titre... il y avait bien un trailer diffusé au cours d’une news sur votre webzine qui semblait alléchant, mais je l’avais quasi occulté...

Le groupe, crée en 2006, compte déjà deux albums à son actif, d’une qualité correcte, disponibles en téléchargement gratuit, vous y trouverez du métal mélodique sympathoche... puis le drame, le SPLIT !!!! Avant de se reformer un an plus tard, avec la galette que je me dois de vous présenter... « Rise, Legions Of Free Man », et là messieurs, dames, on est pas loin de... LA CLAQUE ! Situons grosso modo le concept, le groupe décrit une histoire Science Fictionnesque assez bien foutu, simple prétexte pour dénoncer les maux de notre société contemporaine... je schématise et je ne pousserai pas plus loin la description, qui d’ailleurs est assez bien documenté sur le site du groupe, mais sachez qu’à l’instar d’un Qantice, on a là une nouvelle vague de petits frenchies qui en veut en illustrant ses propos par moults métaphores célesto-cosmiques...

Musicalement, on se situe entre le Power Métal d’un Gamma Ray, très accentué claviers, et le Happy Métal d’un Freedom Call, blindé de fraîcheur, que je n’avais pas retrouvé sur le dernier disque de la Bay Company (Le titre éponyme et Seven Stars sont deux pépites dans le style, avec un break tout droit sorti de meilleurs titres du groupe allemand mais en mieux ;) !!!)!

Les 7 titres de la galette forment un ensemble cohérent, et aucun ne fait office de remplissage... cela fait d’ailleurs bien longtemps que je n’avais pas trouvé une intro aussi géniale (« The Awakening »), dès les premières secondes, le ton est donné, on est dans le disque et seul l’arrêt de la platine pourra nous sortir d’un état de transe... qui plus est, cette musique de qualité est sublimé par un mix’ dantesque de M.Jussila au Finnvox Studio.

Non, honnêtement, je n’ai pas grand-chose à critiquer, cette galette m’a fait voyager... Ahhh si, je vois ce que je peux dire pour assombrir le tableau... Seb’, maître à penser et pièce maîtresse du combo puisqu’il endosse la casquette de compositeur, guitariste et chanteur... plus connu sous le nom de «Starchild of The Universe», chante en anglais avec un très, très gros accent français... rien de grave rassurez vous, on est loin du piètre accent italien qui fait le charme de la scène speed transalpine, mais par moments ça rend le tout un poil caricatural... et puis fallait bien trouver quelque chose de négatif, ou on aurait cru que j’avais reçu un pot-de-vin

Pour clore cette prose, je me rends compte, avec plaisir qu’il existe un vivier de bons groupes capable de rivaliser avec les plus grands (je ne citerais pas de noms, mais certains grands n’ont plus de grand que le nom... que c’est beau, Dragonman philosophe lml !!!)

Avec cet EP, les marseillais viennent de marquer un essai... le prochain disque nous permettra de savoir si l’essai est transformé, dans l’attente d’une victoire de l’universalité !

Messieurs Starchild Of Universe, Dreamer of Light, The Stargazer et Crazy Drummer From Outer Space (j’adore ce pseudo lml)... Mes respects et chapeaux bas!!!

PS: Pour ceux qui trouveraient que la note est exagérément haute pour un EP de 20 minutes, je rappellerais juste qu’en 2011, pour un groupe sans label, sortir un disque aussi professionnellement professionnel mérite récompense, d’où ma modeste contribution, à l’instar d’un Pathfinder.

0 Comments 21 février 2011
Whysy

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