Que ferions-nous sans la nostalgie, ce sentiment qui s'insinue en nous pour nous faire dire "c'était mieux avant"? Que ce soit à la télévision, à la radio, la nostalgie est partout et le Métal n'est pas épargné avec toutes ces reformations de groupes estampillés années 80 qui nous font le coup de revenir pour je cite :"montrer aux petits djeuns qu'on peut encore tout faire péter!!!"
Très bonne idée à la base mais qui se révèle rapidement catastrophique dès que le lecteur C.D. se met  en marche. Quant on voit le résultat de certains groupes, on ne peut que penser que le facteur "pognon" est essentiel dans ces reformations.

Pourtant, il arrive quelquefois qu'un groupe arrive à se distinguer dans ce flot grouillant de médiocrité en nous faisant le coup de la reformation avec 90% de nouveaux membres!!! Si si cela existe et en voici la preuve avec White Lion ou pour être tout à fait correct Mike Tramps White Lion. Mike Tramps fut à la fin des années 80 le chanteur de White Lion, groupe américain qui eut sa demi-heure de gloire avec le tube pour midinettes When the Children cry et qui se sépara en 1991.

Depuis, le chanteur blondinet et tatoué a formé plusieurs groupes, enregistré un maximum d'albums sans vraiment connaître un succès énorme et début 2005, faute de pouvoir tourner avec le groupe original décide de former son groupe à lui pour uniquement jouer des compositions de White Lion.

Et comme à chaque fois que des vétérans nous pondent quelque chose, le label italien Frontiers n'est pas loin pour éditer le résultat, de même c'est à moi qu'incombe la tâche d'écouter le produit fini pour  finalement en faire une chronique.
Ce double album live a été enregistré aux Etats-Unis lors de la tournée effectuée par le groupe en Février et Mars 2005: nous retrouvons donc les meilleurs titres du Lion Blanc jetés en pâture à un public qui donne de la voix à la demande du groupe et qui semble apprécier ce concert. Nous ne sommes pas dans un stade mais l'ambiance est là. A noter que le son est tout à fait correct si ce n'est une basse trop en retrait et un son de caisse claire un peu bizarre, limite "je tape sur des barils de lessive". Nous avons même droit à des claviers à l'esprit très Deep Purple ce qui renforce le côté rock de cet album. Car nous sommes bel et bien en présence d'un album de Hard rock mélodique avec quelques ballades pas trop désagréables, des chœurs au millimètre et un guitariste très inspiré par eddy Van halen qui sait aussi sortir des riffs très heavy comme sur  l'intro de Fight to Survive.

Le groupe jamme même sur certains morceaux ce qui dénote de l'ambiance détendue de ce concert. D'ailleurs, le chanteur communique énormément avec le public et sait le faire réagir quand il faut.
Bref, un bon live pour les plus nostalgiques d'entre vous.