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C’est 4 ans après Legacy que Shadow Gallery revient avec son cinquième album Room V. On attend donc beaucoup de ce groupe de prog dont le dernier album n’avait pas fait le bonheur de tous à la différence de Tyranny. Pourquoi je parle de Tyranny, tout simplement car Room V est la suite du concept de Tyranny. Premier coup d’œil la pochette est bien plus belle que celle de Legacy.

Passons à l’album, divisé en deux actes à ce que me dit la tracklist, je le met dans mon lecteur CD et là il affiche pas moins d’une heure et quart de musique, j’en salive d’avance. Pas de gros morceaux de plus de 10 minutes à l’horizon car le tout est savamment découpé en plusieurs morceaux qui s’enchaînent parfaitement. Dès le début le groupe arrive en force avec guitare et clavier, le clavier qui est sans aucun doute l’instrument placé au centre du son Shadow Gallery, car ce groupe a bien son identité propre. Après cette brève ouverture instrumentale et tonique on a droit à une ballade menée par le clavier et un sublime duo entre le chanteur et une chanteuse. Cette ballade se nomme Comfort Me . The Andromeda Strain plus tonique nous charme par ses mélodies et la technicité des soli. Puis re-ballade, Vow est en effet une ballade différente de Comfort Me mais qui possède autant de charme sinon plus, avec ses faux airs de Misunderstood de Dream Theater, un feeling incroyable aussi bien dans les parties guitares que dans les parties claviers et une batterie qui se fait discrète pour ne pas gâcher la douceur de ce morceau, attention j’ai pas dit mou j’ai dit doux, chose très différente, la fin est un fade out sur une partie de guitare sublime. Ce que je ressens à l’écoute de cet album ? Et bien le même sentiment que lorsque j’avais écouté Scenes From A Memory, tout bonnement charmé dès les 4 premières pistes.

Puis peu à peu l’acte III voit ses derniers jours, il reste deux brefs instrumentaux Birth Of A Daughter et Death Of A Mother , plutôt speed, une fois de plus les musiciens nous subliment par leur talent, j’ai été particulièrement interloqué par le clavier, moi qui n’ai d’habitude d’yeux (d’oreilles devrais je dire) que pour la guitare. Toutefois celle-ci demeure excellente. L’acte III touche à sa fin avec Lamentia qui reprend une partie déjà entendue dans Comfort Me, n’ayez point peur, point d’excès instrumental, ces trois pistes ont des durées inférieures à 3 minutes.

On débute l’acte IV avec majesté, un instrumental nommé Seven Years encore une petite merveille où règne une ambiance enchanteresse, on se croirait dans une prairie verdoyante sous le soleil avec la petite rivière qui coule (non non je vous vois venir rassurez vous il n’y a pas de hobbit à l’horizon). Puis après un bref interlude avant Torn , une piste encore pleine de sensibilités qui vous prend aux trippes, incroyables ces musiciens, on comprend mieux ce qu’ils ont fait pendant 4 ans d’absence, des mélodies à vous tirer les larmes des yeux. Puis vient un titre, plus pêchu, plus métal pour les cœur de pierres qui trouvait ça pas assez couillu, je vous présente The Archer Of Ben Salem . Encrypted  n’apporte rien de plus à cet album, une chanson sublime dans un album sublime, sur un petit arpège de guitare on navigue dans l’univers Room V. Le morceau Room V  est bien métal avec une rythmique guitare très prenante et un refrain entêtant, des musiciens qui nous étonnent notamment le batteur qui joue d’un manière unique. On clos l’album avec Rain , encore un titre métal bien foutu et qui ne viendra pas salir mon opinion sur cet album.

Shadow Gallery nous livre là un album énorme, que dire de plus, un bon son, de bonnes mélodies, une belle pochette. Je ne vois pas quoi lui reprocher décidément. Attention Dream Theater !! Il y a du monde derrière va falloir assurer si vous voulez rester LA référence du prog. Il est possible de se procurer une version 2 cd de Room V avec en prime le making of de Room V et quelques morceaux.

0 Comments 05 juillet 2005
Whysy

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