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Nouvelle bénédiction annoncée par les américains de Benedictum. Seasons of Tragedy annonce le retour de ces Heavy Metalleux qui avaient fait surface en 2006 avec leur premier né intitulé Uncreation. Le groupe plonge ses racines dans les débuts du heavy metal anglais, avec Black Sabbath. Uncreation nous avait présenté un son agressif et accrocheur, le tout emmené par Véronica Freeman, qui n’a rien à envier aux voix masculines du genre. Que nous réserve la suite ?

Ce nouvel album voit l’arrivée de Paul Courtois à la batterie, remplaçant, Blackie Sanchez. On saupoudre le tout de quelques guests Georges Lynch (ex Dokken) ; Manu Schmidt (ex Rage, Grave Digger) ; Craig Goldy (Dio) et Jeff Pilson (Dokken, Foreigner).

Passé une introduction fort coutumière et ô combien dispensable, tout s’enchaine très vite. Direct, ce Seasons Of Tragedy s’il ne renouvelle pas, le style rappelant parfois Judas Priest comme sur Beast In The Field, n’en reste pas moins hyper efficace. Passé la surprise de la première écoute, les pistes semblent assez classiques mais de bon niveau. Véronica s’égosille et fera grincer les dents de certains alors que les autres exulteront de tant d’énergie. La voie éraillée de la demoiselle donnent une certaine âme à la musique de Benedictum. Cet ensemble survitaminé est dopé par la production des américains, propre et puissante.
L’ensemble est clairsemé de quelques touches de claviers qui sonnent un peu étrange au milieu du flot de décibels assénés, mais restent assez agréables.
Les titres tournent pour la majorité autour des quatre, cinq minutes, ce qui n’est pas étonnant pour le style. On aura quand même une chanson de onze minutes pour le title-track fermant la marche.
Cet album contient aussi des OVNI comme Steel Rain plus douce, où la voix de la chanteuse retombe dans des tons plus féminins où s’introduisent quelques nappes de claviers sur une rythmique mid tempos, apportant un nouveau souffle à Seasons Of Tragedy.
Ce titre fait parfaitement la transition avec Seasons Of Tragedy qui vous réservera quelques petites surprises. Le clavier se réveillera et viendra extérioriser la frustration qu’il a pu accumuler tout au long de l’album.

Le groupe se permet une reprise du mythique Balls To The Walls d’Accept. Le titre après 24 ans d’existence n’a évidemment pas pris une seule ride et son interprétation n’est pas déplaisante, même si comme on a coutume de dire, elle n’égale pas l’originale.

Globalement cet album est puissant, accrocheur, mais pas toujours au summum de son art, il manque des petites choses pour réellement rendre les auditeurs addicted comme on dit. Quoiqu’il en soit les fans du genre devraient jeter une oreille à cet opus qui ne manque pas de riffs acérés.

Dreamer

0 Comments 22 janvier 2008
Whysy

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