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Ce disque caractérise au possible ce que nous avons tous déjà ressenti… « Le mauvais pressentiment »...

Vision négative qui mène bien souvent à l’échec de la chose concernée ! Je n’ai point l’envie de vous pondre une pensée philosophique mais il est vraiment difficile d’aller à l’encontre d’une peur irrationnelle ! « Le mauvais pressentiment » n’étant qu’une phobie de l’avenir dans un contexte précis !

Vous craignez un animal, voici le meilleur moyen pour qu’il vous attaque…

Un rencard amoureux qui vous angoisse? Rien de mieux pour que vous y perdiez votre naturel!

Amis de sexe masculin, je n’évoquerai qu’à demi-mot la peur de voir votre sexe en turgescence retomber comme un soufflé lors du coït de votre vie, pour que cela vous arrive…

C’est physiologique, le mauvais pressentiment entraîne l’angoisse… l’angoisse risquant de matérialiser réellement vos craintes!

Pourquoi cette longue prose ? Tout simplement car lorsque j’ai été confronté au Trailer de ce premier album de Wind Rose l’été dernier… j’ai eu ce fameux « mauvais pressentiment » ! Un trailer qui annonce, de l’épique, du renouveau, de l’incroyable… mais qui ne livre quasi aucune note de la dite « pépite »… Excusez du peu, mais ça sent le pâté!

Rappel pour les vacanciers lisant cette chronique avec la bouée canard encore autour de la taille et qui n’ont pas eu le temps de jeter un œil sur le « fameux » trailer!



Aventurier dans l’âme et insatiable de douceurs transalpines, je décide tout de même de me lancer dans l’aventure!

Premier constat, c’est symphonique, c’est épique, rempli de phases de dialogues, d’interludes en tout genre… ça en déborderait presque! Mais la force du Power Symphonique, au-delà de toutes les fioritures qui entourent le concept et facilite donc l’immersion, ce sont les chœurs, les refrains, des vrais morceaux de bravoure qui prennent aux tripes! Et là M’ssieurs, Dames, oyez, oyez… Passez votre chemin, il n’y a rien à voir ni entendre!

Pire encore, la gratte et la section rythmique sont sous mixées à la faveur des orchestrations!

Afin d’analyser plus en profondeur, je me dois d’avouer que le disque se scinde clairement en deux… La première moitié, sans être transcendante, se laisse écouter… un rythme correct alternant interludes et titres pêchus (« The Fourth Vanguard » vaut son pesant de cacahuète, avec son refrain « TRUE » !)… avec un chanteur, Francesco Cavalieri, qui pour une fois ne chante pas en se pinçant les roubignolles…

La deuxième moitié par contre, difficile de ne pas décrocher… des délires « progueux » aux claviers imbuvables, des lignes mélodiques directrices peu ou pas présente… ça part dans tous les sens, on y comprend plus grand-chose… et il devient difficile de garder une oreille attentive jusqu’au bout… « Close to The End » étant le pavé de trop qui va vous convaincre de ne pas relancer la galette, en effet après une complainte de plus, on est tellement heureux d’y être arrivé à cette fameuse fin, que se relancer dans l’aventure est un défi de taille!

Bref, pour conclure et vous dresser un bilan:

- Mais où est la guitare?
- Mais où sont les refrains épiques?
- N’en jetez plus, ça déborde d’orchestrations!
- Trop de nappes de claviers irréfléchies tuent le clavier!

Je ne sais toujours pas si ma sévérité est due à ce « mauvais pressentiment »… un jugement biaisé dès le départ… mais malgré la volonté d’innover dans le domaine du Power épique! Malgré la qualité et les moyens dont le groupe semble disposer… l’ensemble tombe un peu à plat! Un peu de simplicité et le potentiel du groupe pourrait apparaître au grand jour.

0 Comments 08 octobre 2012
Whysy

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