Vous recherchez quelque chose ?

Les surprises se font de plus en plus nombreuses, cette année 2007 en sera sûrement l'année. Après l'excellente découverte du groupe Leverage c'est au tour de Moonville de prendre le flambeau du heavy mélodique.
Moonville est originaire de Suède, actif depuis 2002, le groupe sort leur premier album seulement en 2006. Avec Silver Screen, les suédois font déjà preuve d'une créativité mature mêlée à une ingéniosité musicale ornée d'une originalité à en couper le souffle.

Le groupe utilise intrinsèquement tous les mêmes instruments qu'un groupe de speed mélodique alpha, mais au-delà de cette classique recette, Moonville apporte quelque chose de plus. Ce "plus" se nomme Silver Screen.
A première vue, le groupe semblerait s'apparenter à un style musical où beaucoup se sont essayés, mais l'intelligence du groupe les amènera au-dessus de tout ça. On a donc le droit à un album frais, varié, sincère, sans superflux où tout y est étudié à la lettre.

Des compositions originales comme l'est The Coleslaw Serenade où par un rythme assez progressif, le groupe nous transporte dans un recueil de Poésies. Des compositions surprenantes comme l'est l'électronique et agressive 8mm Godess. Des compositions puissantes comme le sont Moonfall, Silver Screen et Strangers Letters où les choeurs et les refrains vous transporteront direct au pays de MelodyLand sans passer par la case départ.

A l'instar d'un Sonata Arctica, le groupe saura varier intonations, rythmes, les refrains seront poussés à l'extrême par l'insertion de choeurs et autres orchestrations, le tout, saupoudré d'une production pour le moins réussie.
Moonville saura, sans pour autant révolutionner le monde, apporter une touche de fraîcheur au style musical bien usé aujourd'hui. Au niveau des influences on remarquera plus particulièrement Vision Divine avec l'apport de quelques sons électroniques et des ambiances assez typiques aux italiens, on passera par Twilightning par leur côté année 80, Edguy pour la structure de certains titres (The Obligator entre autres), Fairyland pour le côté "symphonique". Vous voyez, avec tout ça, on ne risque de ne pas s'ennuyer...
Je ne pourrais achever cette chronique sans parler de l'époustouflant Pierre Oxenryd qui multiplie les influences à vous en couper le souffle, une telle puissance est dégagée de cet homme à peine plus vieux que nous...Pierrot, je suis conquis.

Des compositions fouillées, des frissons garantis, une originalité comme il ne se fait plus aujourd'hui, un album étonnant, d'une incroyable durée de vie, des musiciens talentueux, le retour du heavy mélodique, voilà une bien belle publicité qui pourrait figurer dans n'importe quel magazine spécialisé. A placer aux côtés de Delirium Veil de Twilightning et Tides de Leverage.Duck

PS: Ecoutez les titres disponibles sur leur MySpace et le mp3 disponible dans la chronique (Rubrique Plus d'infos)

0 Comments 21 mars 2007
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus