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Voilà que les américains reviennent après l’imparable Scenes From A Memory qui avait donné lieu à un triple album live enregistré à New York. Il va falloir faire fort si les virtuoses américains veulent nous offrir ce même sentiment proche de l’ataraxie, cette transcendance que nous avait donné Scenes From A Memory.  Tout d’abord on remarque que le groupe n’a pas fait les choses à moitié, pas moins de deux cds pour le prix d’un, avec une pièce maîtresse découpée en 8 morceaux. Dream Theater c’est le groupe que quand tu le chronique c’est limite si tu n’es pas entrain de l’écouter avec un petit calepin pour noter tout ce qui t’envahit, monotonie n’est pas du vocabulaire des américains et ils nous le prouvent une fois de plus. On est emporté dans un torrent de puissance, d’émotions et de mélodies. L’album ets ouvert par The Glass Prison qui nous plonge dans une ambiance noire et tourmentée ouvert par une cloche qui retentit, on entend la pluie puis après de petits arpèges et une entrée gentillette on attaque avec du gros, riff incroyable et la frappe incomparable de Mike Portnoy, voilà c’est partie en avant la MUSIQUE.  Inutile de décrire chaque piste ce qui serait bien trop long car elles sont incroyablement riches, une fois de plus il y a des solis du feu de Dieu, pardon du feu de Dream Theater, je pense notamment au duel sur The Glass Prison. On retrouvera les mêmes ambiances noires dans différentes chansons, sur la fin apocalyptique de Misunderstood (attention à cette piste gentillette en apparence mais qui va en fête crescendo et vous flanque par terre à la fin) ou encore dans War Inside My Head et The Test That Stumped Them All.  Dream Theater comme on l’a vu avec l’album précédent sait aussi faire dans la ballade, dans la catégorie ballade on retrouve Disappear qui nous prend aux trippes comme l’avez autrefois fait Through Her Eyes, puis il y a aussi Goodnight Kiss qui se défend bien dans le registre chialerie avec toujours des mélodies incroyable. Outre tous ces points il y a l’orchestration Dream Theater qui prend toujours une grande place sur les albums du groupe, celui-ci ne déroge pas à la règle pas de gros morceaux exclusivement instrumental à part si 6 min 50 c’est un gros morceau pour vous, je parle là d’Overture qui ouvre la pièce maîtresse contenant donc 6 morceaux qui s’agencent parfaitement. On reconnaîtra sur cet album des points frappants comme l’emploi de scratch et de cris death sur The Glass Prison mais cela demeure très succinct et n’empiète pas sur l’image que l’on avait de Dream Theater et mieux encore lui colle bien. On notera encore que chaque musicien prend sa place dans ce tout et fait une fois de plus de la musique de Dream Theater quelque chose d’unique, d’intelligent, d’incroyable (oui je sais je le dit souvent) et d’exceptionnelle.  Je vous conseille cet album qui durant plus d’une heure et demi vous offre de la grande musique, je lui préfère son prédecesseur mais celui-ci reste encore une perle, une fois de plus je suis sous le charme. Bon je vous laisse je vais me le réécouter.  Dreamer

0 Comments 11 juillet 2005
Whysy

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