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Ah la Suède, nouveau pays du prog, détrônant l’Amérique sans doute. Ma dernière grande révélation prog rock made in Suède était ACT et c’était une révélation pour moi. Ce pays recèle des jeunes groupes qui perpétuent l’œuvre commencée par Roine Stolt avec les Flower Kings ou encore Kaipa. Beardfish est à classer parmi ces groupes de prog rock cultivant leurs affinités avec la musique made in seventies.

C’est avec leur précédent album que les Suédois de Beardfish ont signé chez Inside Out Music, et c’était d’ailleurs grâce à cette signature que j’avais pu les découvrir, eux et leur Sleeping In Traffic Part One. Les auspices assuraient un avenir radieux pour ce groupe qui s’était présenté à moi avec ses sons vintage et son prog rock typé 70’s. J’avais particulièrement apprécié les folies de ces Suédois, notamment sur Roulette avec cet accordéon. Voyons ce que nous réserve ce nouveau cd et son design soigné.

Vous serez donc heureux de savoir que nos Suédois reviennent avec Sleeping in Traffic Part Two. Et de leur folie ils n’ont rien perdu, mieux les formats des chansons permettent désormais d’importants délires instrumentaux trop absents du premier. Que ce soit la basse, la guitare ou le clavier, qui privilégie comme souvent l’orgue hammond, tous les musiciens se donnent à cœur joie en nous fournissant des petites surprises rythmiques. On voit apparaitre d’un seul coup une rythmique type valse dans Into The Night par exemple.

Rikard Sjöblöm qui assure toujours chant, guitare, claviers est encore meilleur que sur le premier volet de Sleeping in Traffic, il nous poussera même dans The Hunter un cri digne d’un Ian Gillan. Le côté Deep Purple se fera également légèrement sentir sur South Of The Border. Cette dernière nous offrira également un break excellent avec un piano genre saloon et de la guimbarde. Mais des breaks excellents, on en découvrira dans toutes les chansons. Ma parole, même les Bee Gees se sont incrustés sur cet album (les connaisseurs comprendront).

D’un bout à l’autre on a affaire à des mélodies imparables, planantes et joyeuses. Que du bonheur !! (dixit la fameuse expression rendue populaire par B. C******* animateur de Love Story dans le temps). Attention, la mélodie particulièrement délirante de Cashflow, déjà entendue un peu dans le Part One, aura tendance à rester cruellement dans la tête (témoignage de Siraxta).
Le travail sur les mélodies sera poussé très loin avec The Downward Spiral/Chimay. Mais la véritable perle de l’album reste le titre éponyme du haut de ses 35 minutes garantissant monts et merveilles à l’auditeur ayant déjà eu un avant-gout avec les six premières pistes. Cela dit le titre Sleeping In Traffic a été composé il y a déjà quelques années, et le groupe n’attendait que le moment propice pour en faire bénéficier ses fans par un autre biais que le live. Je vous laisse découvrir cette merveille, on ne peut plus prog rock. Régalez-vous.


D’un Part One gentillet mais un peu aventureux, on passe à un Part Two plein de surprises, repoussant même toutes nos espérances. De la folie, de la bonne humeur, de la pêche, une véritable métamorphose je vous dis. Ce nouvel album de Beardfish est tout simplement excellent, réussi en tout point. Tout amoureux du prog rock ne peut décemment pas se passer de ce nouvel opus made in Sweden. Un INDISPENSABLE tout simplement.
QUE LA FOLIE DE SLEEPING IN TRAFFIC VOUS ENVAHISSE !!!
PS : ahlala qu’est-ce que je ne donnerai pas pour voir Pete Trewavas jouer cette musique, il réveillerait de suite le kangourou qui dort en lui.

Dreamer

0 Comments 11 juillet 2008
Whysy

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