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Groupe peu connu de la scène Rock/Métal française formé autour des frères Olivier et Manu, Cluster est vite rejoint par Alex à la batterie et peut enfin s’atteler à la composition d’un album  nommé Sociétarium qui a vu le jour courant 2007. Ce jeune groupe tout autant influencé par le rock qui tâche que par   la musique plus subtile d’un groupe comme Muse nous délivre donc 10 compositions  très mélodiques tout autant magnifiées par le chant d’Olivier que  par le jeu carré et énergique des musiciens. Un vrai Power trio comme on ne fait (presque) plus. Voici donc la chronique titre par titre de cet album :

Comme Avant : début sur un riff heavy inspiré par Black Sabbath avec un chant en français très mélodique. Ce titre est rehaussé par un break  introduisant un solo de guitare court mais efficace. Les paroles quant à elles traitent du consumérisme qui fait que les gens changent de façon inexorable.

Biker est un titre plus rock proche de Motorhead voire de ZZ Top ou Vulcain. Les textes sont beaucoup plus légers. La structure du morceau est assez simple avec une nouvelle fois un break qui lance un solo assez lancinant avec de petites touches orientales. A noter sur ce tire des chœurs pas vraiment réussis.

Fini  est un titre mélancolique avec une très jolie mélodie et un chant vraiment réussi. Ce morceau est assez triste car parlant de rupture (ça change des donjons et  dragons…) et du mal qu’il faut se donner pour s’en remettre.  Une bien  belle réussite pour un titre à ne pas écouter en cas de vague à l’âme.

J’ne s’rai plus est une composition assez technique proche de ce qu’a pu faire à une époque Vanden Plas. L’adjonction de claviers rajoute une touche atmosphérique bienvenue et le chant est encore une fois tout bonnement excellent...

Mon Enfer: titre très heavy avec une introduction à la AC/DC en plus sombre et une rythmique qui aplatit tout sur son passage tel un rouleau compresseur. Titre encore une fois mélancolique sur la difficulté de vivre une vie ordinaire. Solo de guitare on ne peut plus réussi et mélodique.

Hors de l’eau: ce titre démarre sur un très bon riff avec en prime une rythmique Heavy juste ce qu'il faut et une fois encore des textes dépressifs à souhait.

Je reste en bas: encore une fois des textes pas vraiment gais sur la perte d’un être cher sublimé par un chant au top. Le travail d’Olivier qui occupe également le poste de bassiste est tout bonnement excellent car il arrive à faire passer un nombre incroyable d’émotions.

L’intermittent porte bien son nom car parlant de la situation des intermittents du spectacle et surtout de leur difficulté à vivre de leur passion. Ce titre tout en arpège et en chœurs travaillés respire le vécu et permet de mieux comprendre les conditions de vie d’un bon nombre de gens dans notre beau pays.

La France recrute et son introduction mêlant battement de cœurs et bruit d’avions de chasse est une composition traitant de l’armée avec des textes une fois encore très travaillés et des mélodies à l’unisson.


Si Seulement qui est le dernier titre est l’un des plus Heavy de l’album et clôt le bal de fort belle manière avec des textes des rapports homme/femme et des parties de guitares efficaces.

En résumé voici un album que j’ai pris énormément de plaisir à écouter. Assez éloigné des standards actuels (je veux parler du Heavy/Power/Speed de base), cet album est vraiment à découvrir notamment pour la richesse des paroles mais aussi pour la musique qui risque de trotter dans votre tête pour un petit moment. Les plus anciens pourront comparer cet album à ce qu’a pu faire Stocks en son temps, les autres découvriront un excellent groupe tout simplement.

0 Comments 08 janvier 2008
Whysy

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