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Alors donc pour commencer, Helker est un groupe de Heavy/Hard argentin, ce qui n’est pas forcément évident vu le nom du groupe. Ils en sont à leur quatrième livraison pour une première avec un chant en anglais (une version en espagnol de cet album existe aussi). Apparemment ils seraient le haut du panier dans le genre de leur pays natal et à voir des photos de leur concerts on pourrait le croire. Pour leur première sortie internationale, il est temps de sortir le stéthoscope pour un examen complet du bestiau.

Helker est victime d’une malédiction qui va les conduire aux portes de l’échec. Diego Valdez, le chanteur du groupe. Vous allez me dire “wah, il est si mauvais que ça ?!?” et je vous répondrez “C’est tout le contraire, il est trop bon. Tais toi et écoute jeune nouille”. Car oui, leur chanteur est bon, en tout cas suffisamment à mon goût pour être sur un album de heavy. Sa voix n’a rien de bien original mais il tient la note. A la limite des fois, il part un peu dans la caricature d’autres chanteurs, il a un petit coté wannabe Dio (pour ne citer que cette influence) sur certaines pistes comme sur No Chance to be Reborn. Bref revenons en à nos moutons, le problème c’est que le chanteur assume une grosse partie du boulot ici et que les mecs câblés sur les amplis sonnent carrément feignasses par moment.

Un couplet bien long, on écrit plein de paroles, Diego emplit l’espace et hop, j’balances 2-3 power chords pour qu’on m’entende. Pour la basse c’est un peu plus énergique mais c’est pas encore ça. Je penses avoir pas mal résumer ma pensée ici. Bon le guitariste consentira tout de même à nous claquer des solo assez correcte de temps en temps, au hasard celui du très singlesque Wake Up, une des rares pistes qui marquent sur cet album grâce à une immédiateté de l’ensemble et un refrain ultra-catchy.

Le pire c’est que quand ils veulent ils sont capables. Il n’y a qu’à voir l’excellent Just Be Yourself qui rentre dedans direct, un refrain qui entraîne vers l’avant, des bridges rapides et maîtrisés, un riff principal sympa et solo bien heavy. S’il n’y avait qu’une chanson de l’album à garder, ce serait celle-ci et c’est bien dommage que le reste ne soit pas du même acabit.

Y’a aussi du guest sur l’album, genre Tim “Ripper” Owens (ex chanteur de Judas Priest, vous savez, Jugulator, tussa tussa) et Ralf Scheepers (Chanteur de Primal Fear) sur la chanson Begging for Forgiveness et ils sont tellement sous-exploités qu’il aura fallu qu’on me le dises pour que je me rendes compte qu’en effet il y’a plusieurs voix sur cette piste, bref c’était pas la peine d’inviter des gars pour ça.

Somewhere in the Circle n’est pas forcément un mauvais album, c’est juste un album très très moyen et les chances qu’il affiche de vous garder jusqu’à la fin de son écoute sont assez minimes (Croyez moi, c’est dur de l’écouter d’une traite sans avoir envie de zapper)


0 Comments 06 avril 2013
Whysy

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