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Zargothrax est de retour pour vous jouer un mauvais tour… Les magiciens du Chaos veulent libérer le sorcier maléfique défait par le célèbre Angus Mc Fife et pris au piège dans sa prison de glace depuis lors… Cette histoire se déroule dans un futur lointain… en 1992 !

Gloryhammer fait son come-back et ne fait pas les choses à moitié. Après nous avoir servi un délicieux premier album parodiant à merveille les clichés du Heavy/Power, les écossais enfoncent le clou avec un second opus encore plus fou que son prédécesseur.

Mais comment un projet parodiant un genre musical qui s’autoparodie lui-même peut-il être viable ?

Damien Jean, qui tentait de parodier Christophe Rippert, s’y est pourtant cassé les dents…

La solution est de le faire à la perfection, tout simplement… exécution, mélodies, production, feeling… tout est réuni pour offrir l’une des grandes sensations de 2015.

« Tales from the kingdom of Fife », malgré le visuel kitsch façon « Chevaliers de Tir Na Nog », et un aspect sans concessions avait par moment un aspect trop scolaire. Ce « Space 1992 » chamboule la donne. Le single « Universe On Fire » avait déjà ouvert la voie en Août dernier. Des ambiances Pop/Dance au service d’un tube incroyable ! Voilà la grosse différence, qui rajoute un peu de peps à la musique de GloryHammer. Les claviers sont placés en avant dans la majorité des titres alors qu’ils tenaient plus un rôle de soutien auparavant. De plus, les ambiances synthés raccrochent souvent aux années 90, l’âge d’or de la Dream/dance, et le choix de placer le concept en 1992 est tout sauf accidentel, permettant le brin de folie et dépoussiérant l'aspect rouillé de chevaliers en armures! (à moins que ce soit une sorte d’hommage à la Cinq, la chaîne télé ayant rendu l’âme cette année là et qui diffusait toujours les meilleurs films de science fiction !)

Efficace et brillant, le disque renferme de nombreuses pépites (« Rise Of The Chaos Wizard », « Heroes of Dundee ») et seule la longue piste clôturant la rondelle, « Apocalypse 1992 », m’empêche de surnoter cet album encore plus qu’il ne l’est déjà, étant un brin convenue et sans réelles saveurs !

Péroraison : Plutôt que de finir de lire cette chronique, fonce acheter ce disque dans ta boutique, ça sonne comme du classique, et pourtant c’est atypique !

0 Comments 07 octobre 2015
Whysy

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