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Arjen Lucassen est, comment pourrait on dire, le PPDA du prog. Après avoir mêlé sa patte dans Ambeon, Ayreon, voilà qu'il nous sort Stareon? Non, Star One, un opera prog metal comme il sait si bien les faire. Et pour cela il a quasi rappelé les mêmes: membres de Stratovarius, After Forever, Symphony X.... Et y'a pas à chier, mais nous avons à faire à une pure Merveille de composition. Arjen a tous donné pour cet oeuvre. Perso je ne suis pas fan du prog à la Symphony X (hors-V), mais le Lucassen nous transporte dans un vaisseau spatial au travers de choeur "spatio-temporelle", des duels claviers/guitares mené par les mains de Sirs Johansson/Norlander. Et pour une fois, la voix de Russell ne me laisse pas indifférent. Mais à qui pourrait il laisser de l'indifférence après avoir écouter l'époustouflant morceau "Set Your Control" qui vous donne des frissons du bas du dos jusqu'au cerveau. Il va de même pour le morceau « Spaced Out » qui vaut l’achat du CD à lui tout seul. Et que dire de « Star Child »…magnifique, une putain d’émotion dégage de ce morceau, en fait pour resumer: QUE DES TUBES. Tous les ingrédients du prog sont rassemblés ; un même morcrau peut comporter une partie slow et speed, des voix un peu « chelou ».
Les inconditionnels de Arjen reconnaîtront la main du maître. En effet, le clavier est l'instrument prédominant de ces compositions, alors ce qui n'ont pas aimé l'esprit Ayreon n'aimeront pas ce Star One, quoique... il n'y a pas si longtemps de ça je n'aimais pas Ayreon mais après avoir écouté Star One, j’ai appris a apprécier l’esprit Arjen.
Sinon, l’album est en deux CDs le tout dans un digibook ( à la Masterplan) de toute bôôôôté, avec une « Hidden Track » ; un monsieur (je n’ai pas déterminé qui c’était, peut être Arjen lui-même), chante avec sa guitare sèche en acoustique… peut être un générique de série télé… Et nous avons même le droit à une reprise de Bowie…un vrai délice.
Au final je serais tenté de dire, et je vais le dire que cet album est un indispensable de cette année 2003 pour tous les métalleux qui se respectent. En somme : un EXCELLENT CD mais qui faut écouter la tête reposé, pour ne pas être largué au bout du troisième morceau. Duck.

0 Comments 06 février 2004
Whysy

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